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Paris, France
Ce blog est celui de la conversation libre. Autour des arts, des livres, de la télévision ou de tout autre sujet de culture mais aussi - n'est-ce pas culturel ? - de la politique. C'est dire, simplement, que sur ce blog on parlera de tout. Je le nourrirai au rythme de mon inspiration, de mes rencontres, de mes visites, de mes lectures, de mes poussées d'admiration ou de colère aussi. Que chacun, ici, intervienne. Que l'on discute les uns avec les autres.. Voilà l'ambition de ce blog. Un mot encore sur le titre. "Mon oeil", c'est ce que je vois, mais c'est aussi, vieille expression, une façon de dire que l'on n'est pas dupe et que l'esprit critique reste le maître contre par exemple le "politiquement correct" et contre les idées reçues, de droite comme de gauche. ************************************************************************************* Pour les amateurs d'art, je signale cet autre blog, plus spécialisé sur l'art et les artistes, les expositions, les formes d'expression d'ici et d'ailleurs, d'hier et d'aujourd'hui: http://monoeilsurlart.blog4ever.com/blog/index-350977.html

jeudi 12 mai 2011

Sur le savoir scolaire...

Je vous lis et je découvre ces phrases: "Un savoir scolaire est un matériau de plus en plus instable. Il n’est pas étonnant dès lors de voir apparaître des situations de classe conflictuelles sur des sujets dits « sensibles » ; il est possible d’y voir le résultat d’une déstabilisation radicale de ces savoirs plutôt que celle de l’enseignant face à des élèves prétendument de plus en plus incivilisés…" Mes remarques: 1) Le savoir, par nature, définition, logique... est instable Il est soumis à réévaluation perpétuelle. Mais le savoir "scolaire"? En réalité, le savoir "scolaire" n'est instable qu'à la marge. Et si peu. Est-il besoin de soumettre à la loi de l'instabilité le savoir scolaire dans son ensemble ??? Ce serait déjà bien que l'on enseigne la structure, le minimum nécessaire pour comprendre la suite et offrir la possibilité d'aller, plus tard, plus loin. Il faut s'entendre sur le "nécessaire", et y former les intelligences. Alors, votre indication: "pas étonnant si..." est une pure construction idéologique de votre part. Un présupposé qui indique votre incapacité à surmonter les difficultés.

Les programmes d'histoire tels qu'ils étaient conçus mettons en 1920 n'ont empêché de prospérer ni Soboul, ni Furet, ni Foucault, ni Ozouf(s), ni Tulard... ni, ni, ni... Ne faites pas des enseignants d'histoire des chercheurs de pointe qui ne pourraient délivrer leur parole que sur les pointes de diamant de la connaissance la plus nouvelle et la plus fine. L'enseignant d'histoire, selon son niveau d'enseignement, doit d'abord faire accéder l'élève à une compréhension minimale ( d'épure ) de ce qu'a été le passé. Dans l'état de la science... Point. Et ne me dites pas qu'il est impossible de raconter le règne de Louis XIV .... Nous, vous l'avons, l'avez appris... Quant aux sujets "sensibles", de quoi s'agit-il ??? Dites-le: de la colonisation, de la Shoah", de la décolonisation ... En quoi serait-il interdit, impossible de dire ce que ces moments on été. N'importe quel enseignant d'histoire en sait assez long et de ferme ( ou alors c('est à désespérer ) pour clouer le bec à des élèves qui ne supporteraient pas que l'on évoque ce sujets. De quelque côté qu'il se situe sur l'échiquier politique. En enseignant l'histoire, il a pour mission de dire - avec les réserves qu'il s'impose pour ne pas être désobligeant vis à vis d'élèves "sensibles" - de dire ce qu'ont été les événements, leur succession, leurs causes etc... Votre remarque sur des élèves "prétendument de plus en plus incivilisés" n'aura plus cours. Une civilisation a, c'est bien le moins, à exprimer "un sens" de l'"histoire". On peut toujours y apporter les rectifications, les explications... mais il serait suicidaire de ne pas l'exprimer. Je note que vous référant aux fameux textes ( j'avais écrit "restes" ... lapsus ) de Bourdieu/Passeron vous vous indignez de ce que l'enseignement serait un héritage... Eh oui... Réveillez-vous. Un héritage oui, mais qui n'interdit à personne de le faire fructifier, à sa sauce....


Le même "héritage" a produit par exemple Milner et Benoist, Miller, Bouveresse, Tison et qqs autres... Ils n'ont pas bêché le jardin de la même façon. En outre et c'est là que je comprend le nocif de bien des théories... les programmes d'autrefois étaient accessibles et nourrissants pour des élèves issus de tous le milieux, favorisés ou défavorisés, qui étaient ceux ( tous selon leurs aptitudes ) auxquels l'école ouvrait ses portes... et non pas de ceux auxquels des enseignants décidaient qu'ils leur ouvriraient les portes en tordant le cou aux vieilles habitudes. Mathématiques modernes, lecture globale, histoire thématique... ont été des procédés barbares conçus pour tuer les héritiers mais qui ont fini part des massacres de masse d'où n'ont survécu ... que les super-héritiers, les enfants de profs et autres bénits qui bénéficiaient d'enseignements parallèles, familiaux ou payants.... Le bon sens est parti avec...

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