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Paris, France
Ce blog est celui de la conversation libre. Autour des arts, des livres, de la télévision ou de tout autre sujet de culture mais aussi - n'est-ce pas culturel ? - de la politique. C'est dire, simplement, que sur ce blog on parlera de tout. Je le nourrirai au rythme de mon inspiration, de mes rencontres, de mes visites, de mes lectures, de mes poussées d'admiration ou de colère aussi. Que chacun, ici, intervienne. Que l'on discute les uns avec les autres.. Voilà l'ambition de ce blog. Un mot encore sur le titre. "Mon oeil", c'est ce que je vois, mais c'est aussi, vieille expression, une façon de dire que l'on n'est pas dupe et que l'esprit critique reste le maître contre par exemple le "politiquement correct" et contre les idées reçues, de droite comme de gauche. ************************************************************************************* Pour les amateurs d'art, je signale cet autre blog, plus spécialisé sur l'art et les artistes, les expositions, les formes d'expression d'ici et d'ailleurs, d'hier et d'aujourd'hui: http://monoeilsurlart.blog4ever.com/blog/index-350977.html

dimanche 31 mai 2009

Cette Force de l'Art n° 2

Voilà 3 ans Le Premier ministre de l'époque, Dominique de Villepin, avait eu l'excellente initiative d'une exposition triennale mettant en valeur les créateurs français. La première exposition s'était déroulée au Grand Palais tout fraîchement réhabilité et cela avait été un succès. La deuxième triennale, ouverte dans les mêmes lieux se termine aujourd'hui. Et j'ai envie, en guise d'épitaphe, de dire ce que j'en ai pensé. En 2006, 15 critiques ou commissaires avaient choisi de montrer plus de 200 artistes comme Ronan Barrot, Pierre Bismuth, Christian Boltanski, François Curlet, Stephen Dean, Gloria Friedmann, Antonio Gallego, Michel Gondry, Pierre Huyghe, Bertrand Lavier, Annette Messager, François Morellet, Jean-Luc Moulène, Philippe Parreno, Paul Rebeyrolle, Claude Rutault, Jean-Michel Sanejouand, Alain Séchas, Pierre Soulages, Hervé Télémaque, Djamel Tatah, Xavier Veilhan... et bien d'autres. Cette année 3 commissaires seulement , Jean-Louis Froment, Jean-Yves Jouannais, Didier Ottinger, navigateurs hors pair dans canaux aux abords touffus de l'"art contemporain sous label" n'ont choisi qu'une trentaine d'artistes. Ce sont tous des membres hyperactifs du réseau copur-chic des "bonnes" galeries. En voici la liste: Boris Achour, Kader Attia ,Véronique Aubouy , Fayçal Baghriche , Gilles Barbier , Olivier Bardin , Dominique Blais , Michel Blazy , Xavier Boussiron et Arnaud Labelle-Rojoux , Alain Bublex , Butz&Fouque , Stéphane Calais , Mircea Cantor , James Coleman , Pascal Convert , Damien Deroubaix , Dewar&Gicquel , Nicolas Fenouillat , Jean-Baptiste Ganne , Fabien Giraud et Raphaël Siboni , Grout/Mazéas , Fabrice Hyber , Le Gentil Garçon (Amouroux), Guillaume Leblon , Frédérique Loutz , Stéphane Magnin , Didier Marcel , Philippe Mayaux , Anita Molinero , Bruno Peinado , Philippe Perrot , Julien Prévieux , Cannelle Tanc et Frédéric Vincent , Fabien Verschaere , Wang Du , Virginie Yassef. ( Conservez cette énumération, c'est une clef d'entrée dans les mystères des achats d'art par les institutions ). Et voilà que ces trente artistes ont voulu jouer le jeu de la belle pièce impressionnante par la taille, de l'installation occupant du m2, de la visibilité de loin... Et dans ce combat de coqs à mon avis la pertinence y perd beaucoup. Autant certains des artistes ont convaincu lorsqu'ils révélaient leur humour, leur astuce, leur créativité... en exposant des oeuvres à taille plus raisonnable, autant là, a-on-l'impression qu'ils s'épuisent dans 1) l'unicité de l'oeuvre exposée, 2) dans l'étirement de la forme et la surexposition du concept. Aussi que donne-t-on à voir ? Une trentaine de pièces éprouvantes mal expliquées sinon par des cartouches amphigouriques et d'un effet bien peu rassurant pour l'habitué, pire encore pour le novice. Là où La Force de l'Art 1 se voulait une sorte de Whitney parisien ( un musée montrant la création nationale - nationale par le sol s'entend ) La Force de l'Art 2 n'est que la démonstration" to the happy few" de grains de riz ou de maïs soufflés. Des choix non justifiés, rétrécis, trop ciblés... Pas de quoi démontrer la force de l'art en France en 2009. Dommage.
,

jeudi 28 mai 2009

Petites phrases... charmantes.

D'une dame: "Je déteste les fumeurs passifs!"

D'un dessin du Point ( de Bouchard ) " À 20 ans, je ressemblais à B.B;; à 30 ans, on me confondait avec Marilyn; à 40 ans, j'étais le sosie de Deneuve... Aujourd'hui je ressemble de nouveau à B.B. "

lundi 25 mai 2009

"ELLES" : Beaubourg 100% féminin.




C'est tout de même une drôle d'idée d'avoir voulu célébrer l'année de la femme en n'exposant dans la vaste galerie permanente de Beaubourg que des oeuvres d'artistes féminins. Toutes les oeuvre présentées appartiennent aux collections du centre Pompidou.( Ce qui montre au demeurant que les conservateurs ont bien su acheter sans discrimination de sexe ). D'ailleurs elle indique aussi qu'ils ont eu l'oeil et le meilleur quand il fallait choisir: l' exposition recèle des chefs d'oeuvre. Elle prouve, s'il en était besoin, qu'en matière d'art les femmes ne sont pas en reste de créativité par rapport aux hommes. Mais ça, on pouvait s'en douter. Il est vrai pourtant que les femmes artistes ont jusque là été défavorisées. Elles ont eu bien moins d'expositions que leurs confrères artistes masculins. Et de ce point de vue, l'opération "Elles" est un acte de justice. Reste à savoir si le critère homme/femme est, en art, bien pertinent ? va t-on, dans la foulée, imaginer une expo reservée aux males, aux homosexuels, aux males homosexuels, aux femmes homosexuelles... Ce serait aussi des critères...

dimanche 24 mai 2009

Une artiste du numérique: Pia Myrvold

PIA MYRVOLD, À la conquête de nouveaux espaces…
Une exposition ouverte à partir du 29 mai à la galerie moretti & moretti,
cour Bérard, près de la Bastille.

Il ne faut pas avoir peur de l’art numérique. Même s’il surprend par ses
prouesses. Même s’il déstabilise le regard des familiers de la peinture classique.
Même s’il ouvre à très grande vitesse des chemins vers l’inconnu esthétique. La
palette richissime qu’il offre, les infinies subtilités des traces qu’il propose,
l’agilité de ses pinceaux, de ses pointes, de ses pirouettes ne peuvent que
séduire ceux dont l’œil n’est pas mort.

« Très bien, d’accord, OK… » peut alors répondre le sceptique en ajoutant : « Il
n’empêche que c’est un art mécanique d’où l’humain, la sensibilité sont
exclus ! ». Il suffit pour s’en détromper de regarder les œuvres que donne à voir
Pia Myrvold dans son exposition « digital age – virtual desires » à la galerie
Moretti & Moretti. Cette jeune norvégienne démontre à travers ses créations
qu’une incoercible force de vie les anime. Chacun de ses panneaux est un
univers vibrant de lignes, un chatoiement de couleurs, un glossaire de formes
issues de la nature. Ici, ondoie tout en finesse la surface bleutée d’une piscine
californienne ; ici tremble une branche feuillue ; là s’expose un petit pan de mur
à la surface écaillée… Saisis, absorbés, digérés, puis restitués sous une
nouvelle identité magique et qui fait sens.

Rien d’étonnant dans ces emprunts à notre environnement naturel : Pia Myrvold
est un chasseur obstiné des feux et des fééries de la planète. En voyage à bord
d’un avion, armée de son Nikon, elle capte à toute allure en milliards de pixels,
les détails qui viendront se fixer dans les réseaux de ses ordinateurs, sur ses
toiles ou dans son cerveau. Graphismes de montagnes semi-enneigées, de
fjords en rubans déchiquetés, de lacs scintillants; coulées d’or de soleil en
fusion dans des lacs immobiles. Ou bien, se promenant au bord d’un torrent, du
côté de Trömsö, elle repère des touffes d’herbes desséchées et aplaties par le
poids d’une neige d’hiver que le printemps a fait fondre; des cailloux rutilants,
des morceaux de bois, des sables multicolores mouillés, vernis par une eau
glacée qui les fait vivre. La coquille d’un œuf de goéland qu’on servira à son
dîner lui offre mille et une tachettes brunes de sa surface parfaite… Tout ce qui
recèle quelque beauté sauvage peut devenir la proie de sa sensibilité aiguë, de
son regard acéré. Soyez en sûr, nous serons du festin.

Car chacune de ces trouvailles, chacun de ces cadeaux de la nature viennent
prendre leur juste place dans le travail de Pia Myrvold. Les images qu’elle a
captées, elle les retravaille, les allonge, les resserre, les agrandit, les miniaturise,
les déforme, les duplique, les met en miroir… Elle s’en sert comme éléments
dans ses compositions ou comme trame sur ses écrans. Elle joue aussi avec
d’autres images de corps, de plantes, d’animaux... Choisis non pas pour leur
beauté physique intrinsèque mais pour leur présence formelle et symbolique.
Dans ce processus de réappropriation, de simples granules de polystyrène
peuvent devenir palais et un minuscule caillou se muer en astéroïde. Dans ses
tableaux figurent aussi les formes (parfois anthropomorphiques, robots,
télévisions…) que Pia Myrvold, peintre d’ailleurs aux techniques classiques :
acrylique, encre…, peaufine sur toile depuis plus de vingt ans. Des formes qui
constituent un répertoire toujours remis en chantier, donnant lieu à
d’extraordinaires variations chromatiques.

Mais ce n’est pas tout. Pia Myrvold, virtuose de l’ordinateur et du graphisme,
incorpore dans ses œuvres numériques des lignes qu’elle dessine, des écla-
boussures qu’elle produit, ou plus stupéfiantes encore, des images en deux
dimensions de sculptures tridimensionnelles qu’elle crée sur son ordinateur.
« Là où la Renaissance travaillait à imaginer la représentation de la troisième
dimension, la perspective, je travaille à l’envers, à la construction
bidimensionnelle. » dit-elle. L’avantage du numérique pour Pia Myrvold est
l’infinie liberté que lui donnent ses outils. « On peut saisir une vibration, un
mouvement, un flux… On peut tout reconstruire, modifier les codes génétiques
des images que l’on conçoit, créer un nouveau modèle de plante, d’animal…,
réécrire le programme de leur ADN virtuel… Et figer à un moment décisif
l’apparence de ce que l’on imagine. » Dans cette position de démiurge, l’artiste
multiplie les possibilités et elle prend sans peur les risques qu’elle assume. « Je
travaille avec l’intuition. Le but de ma recherche est de comprendre notre réalité,
pas d’en faire la représentation. »

Cette création virevoltante, tendue vers toutes les opportunités créatives, Pia
Myrvold la développe à travers les supports les plus divers. Grâce aux
technologies les plus avancées de la création industrielle, ces images peuvent
désormais se fixer sur des surfaces d’aluminium, de verre, de toile, de bois, de
PVC, de béton… ; elles animent la surface de vêtements ; elles parent des
mobiliers, des automobiles ; elles enluminent par dizaines ou centaines de mètres
carrés des murs, des espaces de bureaux, des parkings, des immeubles, des
tours… Nées de l’imagination passionnée de Pia Myrvold elles gagnent des
territoires de plus en plus imposants. Comme si leur force interne, leur puissance
de pénétration leur avaient communiqué les secrets de la conquête d’un nouveau
monde où l’art sera le grand triomphateur.

On peut aussi consulter: www.pia-myrvold.com

L'ingénieur Folamour à la SNCF...

Vous voulez comprendre un peu mieux la France ? Ses succès, ses échecs, ses méthodes ses chances ? Faites, comme moi, l'expérience SNCF. Et vous comprendrez beaucoup de choses. Dans la semaine qui vient de s'écouler, muni de ma carte Senior et de ma carte Visa, je désire acheter via Internet un billet aller 1ère classe pour Cahors le matin. D'abord je cherche longuement sur le site de la SNCF les pages où je puis acheter un billet. Dans un fatras de propositions de pages: emploi, culture, vie pratique, hier et demain, journaliste, territoire, podcast littéraire, éco-mobilité,idées d'avance...( j'en passe ), je trouve enfin celle qui me concerne: "Acheter un billet ". Là, j'ai le choix entre un train qui part de Paris à 8h55 - qui arrive à Cahors à 14h15, après un changement à Brive-la-Gaillarde et un train qui part de Cahors à 9h et qui arrive à Cahors à 14h15, sans changement. Durée du 1er voyage 5h20, durée du second 5h15. Le premier est à 49 €, le second à 79 €. Ce qui fait cher les 5 minutes d'écart... On m'a expliqué que cette tarification avait pour but de mieux remplir les trains... Arrivé à la gare je constate que les deux trains sont chargés à 15 à 20 % environ... Ayant acheté mon billet à distance, je dois récupérer mon coupon à la gare en utilisant une borne. Mais toutes les bornes sont en panne. Je dois donc faire la queue, comme tout le monde, pour avoir enfin le sésame et prendre mon train. Faire la queue, oui, car les malheureuses employées des guichets sont débordées et parce que la SNCF, n'applique aucune formule d'urgence pour pallier la difficulté née de la panne et ne s'excuse pas davantage. Bon, me direz-vous. C'est une habitude à la SNCF. Mais revenons sur le prix, les prix, oui les prix, du voyage. Fouillant un peu plus le site SNCF je trouve alors des tarifs vraiment excitants. Des Paris-Toulouse ( 100 km de plus que le Paris-Cahors ) à 32€, des Paris-Nice à 15€, des Paris-Montpellier à 25€. Tiens, pas de Paris-Cahors à tarif bradé ? Il faut acheter me dit-on des billets à l'avance. Mais je ne peux pas le faire pas plus de 3 mois à l'avance. La SNCF ne sait pas faire sans doute... Ce 24 mai je cherche donc un billet ( toujours 1ère, Senior avec carte ) dans le créneau, pour le 8 juillet disons et là que me propose-t-on ??? Des billets entre 63 et 125€. Aucun tarif de faveur malgré la date reculée du choix. Aucun de ces passes magiques à 15 ou à 25€. Et alors que sur le site on me fait miroiter un Paris-Toulouse à 17€ ; malheureusement inaccessible... Bon vous avez compris quelque chose à cette tarification farfelue et désepérante? Moi non plus. Conçue sans doute par un Polytechnicien bizarroïde, par un ingénieur Folamour, elle donne une bien piêtre idée de la gouvernance de la SNCF. Vous avez lu la SNCF... mais il y a tant d'administrations, tans d'entreprises publiques ou para publiques ( Sécurité sociale, Mutuelle, Justice... ) que l'on a là un bon exemple de ce qui ne va pas et qu'il faut changer. Changer ? Putain! Mais vous voulez quoi ? La révolution ?
A ce texte, publié sur site de débat de la SNCF, un interlocuteur répond qu'il s'agit là d'une conséquence néfaste de l'ouverture de la SNCF à la concurrence. Ma réponse:
Pardon!... J'y vois moins l'incidence de l'ouverture à la concurrence des transports que l'application mécanique d'un concept erroné selon lequel la baisse de certains prix amènerait les usagers à voyager plus en fonction des bas tarifs. On ne voyage que par plaisir ou par nécessité. Pas pour voyager et faire plaisir à la SNCF.Et j'aimerai bien connaître, comme je le disais ci-dessus, le bilan chiffré de cette folle expérience. Que dit la SNCF là dessus dans ce dialogue ??? Quant à l'idée selon laquelle tout transport = tout transport, elle est sotte. Il y a des avantages à l'avion pour les distances importantes. Mais avec l'inconvénient de se retrouver dans une lointaine banlieue avec les embouteillages pour rejoindre la ville. Il y a des avantages considérables au train quand celui-ci roule vite. Paris-Marseille; Paris-Lyon; Paris- Nantes... Irremplaçable, alors le train, Mais quand le train roule lentement ou plus lentement... Quand j'étais étudiant à Paris dans les années 60, le trajet en Capitole prenait 5 heures. Quarante ans plus tard le trajet le plus rapide prend 5 heures et demi !( sans compter les retards devenus presque de règle...) Alors là, le train perd l'avantage. Théoriquement, car il n'y a pas d'avion pour Cahors, pas de concurrence et donc des tarifs particulièrement élevés. Dans un cas comme celui-ci on peut dire que la SNCF tire profit de sa position monopolistique au détriment de l'usager étrillé.

mercredi 20 mai 2009

Ces chers fantômes de l'Université...

Réponse à Gérard Courtois du Monde expliquant que notre système universitaire démontre l'aristocratisme de notre République. Son argumentation: Aux enfants des nantis ( "les mieux nés" dit Courtois, j'ajouterais pour ma part les enfants d'enseignants -lecteurs massifs du Monde - ) sont ouverts Grandes écoles et IUT, établissements privés..., aux autres seuls les bancs de l'Université, "voiture-balai". Et Courtois fait les comptes: Un étudiant en université coûte 6500 euros par an; ( 4000 en 1er cycle de Lettres ); soit moins qu' un lycéen: 10000; et encore bien moins qu'un élève en prépa: 20000... Sur un siècle, le nombre des élèves de Polytechnique a doublé; celui des étudiants a été multiplié par 70. Preuve s'il en fallait que l'élite s'est protégée sur les récifs les plus prometteurs: X, Normale Sup... et a laissé s'ouvrir les gouffres universitaires pour les peu favorisés par la Fortune. Excellent article donc, réponds-je à ce cher confrère, et surtout, correcto-politiquement séduisant. Excellent dans son analyse et les prolongements qu’il incite à imaginer... mais un peu moins à y regarder de plus près. Il y manque à mon avis une indication de première importance : celle du nombre d’étudiants réels dans les universités. Passés les premiers jours et les effets d'annonce, combien d’ étudiants de chair et d'os viennent toujours à l’université ? Combien suivent cours, TP, TD... ? Ces chiffres sont top secret car les universités reçoivent leurs dotations en fonction du nombre d’étudiants inscrits... Autant, dans une grande ( ou moyenne école ) un étudiant est tenu à l’assiduité, autant, à l’université, celle-ci est incontrôlable et incontrôlée. Les droits universitaires – en réalité et hors démagogie très bon marché – donnent droit à une carte merveille qui offre une couverture de sécurité sociale fort prisée; des accès privilégiés à des restaurants ( ou cités) universitaires ; des réductions de toute sorte, dont celles d'impôts pour les parents... Et même, cerise sur le cake, des accès discrets à du travail au noir... Alors , me semble-t-il, une vraie réflexion documentée sur les étudiants “fantômes”, conduirait à des modifications utiles du système. Et une révision des données qui effriterait la démonstration de Gérard Courtois. Mais qui a intérêt à savoir la vérité???

samedi 16 mai 2009

Bayrou, un Pépère la Souris... Pas plus.

Si Bayrou est le "meilleur" opposant à Nicolas Sarkozy, le Président peut dormir sur ses deux oreilles... Comment peut on prendre au sérieux ce cuistre ( au sens ancien: valet d'église, bedeau ) qui prend pour argent comptant les ragots du Canard enchaîné ou des follicules de l'internet déchaîné et fait de ces "nimportawaks" entassés le tissu de son piètre pamphlet ? Comment faire confiance à ce bavard impénitent ( mais à l'expression embarrassée ) qui débite et répète des poncifs et des idées toutes faites ? Quelles pistes propose ce hâbleur de café du commerce, ce pépère la Souris, ce bonimenteur de foires rurales ? Aucune idée neuve ! Un salmigondis peu appétissant pour ceux qui réfléchissent une demie seconde...

Tsai Yulong, peintre chinois, un passeur.


Entre l’art chinois traditionnel et l’ art contemporain à l’occidentale, il y a un peintre: Tsai Yulong. Cet artiste d’âge mûr que je découvre avec bonheur est de la race des passeurs, de ceux qui transmettent et font connaître, de ceux qui savent apprendre aussi. Mais, rebelle aux a priori et au voies tracées d’avance, il n’est pas soumis au diktats des habitudes ou de la mode. Ainsi, représente-t-il pour moi l’un des plus évidents traducteurs de la formidable révolution aujourd’hui en marche dans une Chine définitivement « éveillée » , comme la prédisait Alain Peyrefitte, le ministre du Général de Gaulle. Et qui étonne le Monde.

Éveillée la Chine ? Réveillée plutôt, mais réveillée surtout à notre jugement d’occidentaux, à notre conscience claire. En réalité c’est l’Occident qui se réveille à la Chine. Car cet immense empire, pour s’éveiller ne nous a pas attendu. Depuis des millénaires, elle a produit les éléments visibles ou cachés d’une civilisation extraordinaire, elle inventé des instruments et des méthodes de conquête du mieux vivre, elle a créé des trésors de culture, d’art et de connaissance de l’Univers.

Mais la Chine, protégée par sa Muraille, physique ou virtuelle, s’est longtemps repliée sur elle même, développant ses propres conceptions et sa façon d’exister. L’ Histoire et la mondialisation - toute récente à la mesure de l’histoire humaine - ont fait craquer l’armure. Nous respirons tous le même air.

Quant à l’art, qui est l’expression la plus accomplie et la plus fine de la vitalité d’une civilisation, la Chine a longtemps affiné ses modèles et repris en les faisant évoluer au rythme qu’elle s’imposait les signes dont la tradition lui avait fait cadeau. Le XXème siècle et le XXIème siècles sont pour elle ceux de la confrontation avec d’autres modèles, d’autres chemins, d’autres défrichages. Ceux qu’ont affrontés les artistes, dits modernes ou contemporains par l’Occident, qui ont eux aussi fracturé la boite de Pandore dont les canons du classicisme interdisaient l’accès. Ils ont affranchi l’art de la représentation forcée, religieuse, historique ou sociale, de l’anecdote, du réalisme, du joli… Cézanne, Kandinsky, Kupka, Picasso, Pollock…, et plus près de nous Yves Klein, Cy Twombly, Pierre Soulages, Hans Hartung, Olivier Debré… et tant d’autres ont fait souffler sur l’art leurs tempêtes rafraîchissantes.

La rupture, en Chine, est plus récente. Elle s’illustre au premier chef par l’oeuvre explosant de couleurs d’une puissante subtilité de Zao Wu-ki, le plus célèbre des artistes chinois de l’extérieur, installé en France depuis 1948. Un virtuose. Un maître. On peut inscrire dans le même contexte révolutionnaire ( artistique s’entend ) le travail très actuel de Tsai Yulong qui, lui, joue essentiellement sur la forme écrite - ou plutôt peinte avec les pinceaux traditionnels - la calligraphie, et la fait vibrer, vivre splendidement. Mais Tsai Yulong, connaisseur avisé des infinies variations de la calligraphie traditionnelle, ne tient pas compte du vocabulaire des formes qu’elle emploie ou d’une quelconque signification des caractères ou des idéogrammes qui naissent spontanément de son imagination créative. Et c’est en cela qu’il est révolutionnaire. Son expression est plastique, formelle. Elle n’est pas chargée des ambiguïtés du couple moteur Signifiant/Signifié. Tout comme celle du grand peintre Pierre Soulages qui dit : « Je ne représente pas, je présente. Je ne dépeins pas, je peins. » explicitant la radicale matérialité de son travail. Chez Tsai Yulong la forme est là par elle-même et pour elle-même, pour son déroulé, pour son vécu formel. Sans référence à un autre contenu, qui serait à traduire mais qui se révèlerait extérieur, traître, pollueur. Le graphème est signe et cela suffit.

Peintre du signe pur, créateur de signes, Tsai Yulong inscrit sur ses surfaces, papiers ou toiles… la trame de sa sensibilité picturale. Ses tableaux sont des plaques sensitives, les témoins fiables des traces de ses propres émotions, de ses vibrations artistiques et esthétiques mais non pas intimes. L’abstraction, ici, n’est pas lyrique, musicale, échevelée. Elle est toute dans la tension inspirée du tracé. Parfois la couleur, le bleu, le rouge, l’orange, le jaune… viennent l’épauler, en nuancer la rigueur. Et cela donne des tableaux sublimes. Des tantras d’une modernité conquise et assumée.









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vendredi 1 mai 2009

Justice... à la française.

On pourrait imaginer que la Justice cherche la Vérité pour punir le Crime ( comme dans le célèbre tableau de Delacroix ). Eh bien non, pauvres naïfs que nous sommes, ce n'est pas du tout cela. La Vérité ? Ah bon... On ne la poursuit pas. Ni même le mensonge. A preuve, tout prévenu a le droit de mentir pour se protéger... En France, la Justice a pour but suprême de chercher, de choisir et de faire triompher le plus malin. Il ne s'agit pas de savoir qui a tort ou raison, mais qui a réussi le mieux à faire croire qu'il n'avait pas tort, pas tout à fait tort.... Mais on dit quand même Justice. Ah bon.

A/H1N1 ou le Grand Secret

C'est clair.. On ne nous dit pas tout......... Pourquoi ne nous bassine t-on que depuis quelques jours avec ce virus alors qu'il sévit au Mexique depuis des mois... Voir le graphique publié par Google Flu qui montre un pic de consultations en janvier sur ce sujet au Mexique... Pourquoi jusque là ce silence . Et pourquoi ces quelques récentes révélations ??? Il y a sûrement des raisons cachées que les puissants de ce monde veulent taire. Des secrets bien gardés qui font froid dans le dos... Et si A/H1N1 était une nouvelle arme de guerre contre les humains envoyées sur la planète par des extraterrestres ??? Ou bien quelque autre peste ancienne surgie du fond des âges et nous menaçant tous comme une antique malédiction.... On ne nous dit rien. On nous cache tout. Brrr... Pendant huit jours je vais rester chez moi avec un masque sur le nez, du coton dans les oreilles, des lunettes fumées... Je fermerai les portes et les fenêtres. Je ne boirai que de l'eau minérale re-filtrée et ne mangerai que des biscuits très cuits, et repassés au four très chaud. Ou bien je me dis que je n'en ai rien à fiche de tout de tintouin. ... et que je pars pour quinze jours en Chine. Oui c'est ça. Je pars pour la Chine...