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Paris, France
Ce blog est celui de la conversation libre. Autour des arts, des livres, de la télévision ou de tout autre sujet de culture mais aussi - n'est-ce pas culturel ? - de la politique. C'est dire, simplement, que sur ce blog on parlera de tout. Je le nourrirai au rythme de mon inspiration, de mes rencontres, de mes visites, de mes lectures, de mes poussées d'admiration ou de colère aussi. Que chacun, ici, intervienne. Que l'on discute les uns avec les autres.. Voilà l'ambition de ce blog. Un mot encore sur le titre. "Mon oeil", c'est ce que je vois, mais c'est aussi, vieille expression, une façon de dire que l'on n'est pas dupe et que l'esprit critique reste le maître contre par exemple le "politiquement correct" et contre les idées reçues, de droite comme de gauche. ************************************************************************************* Pour les amateurs d'art, je signale cet autre blog, plus spécialisé sur l'art et les artistes, les expositions, les formes d'expression d'ici et d'ailleurs, d'hier et d'aujourd'hui: http://monoeilsurlart.blog4ever.com/blog/index-350977.html

mardi 30 juin 2009

Paris-Match, Schneidermann et la photographie...

L'illustre Schneidermann dans Libération l'assure: "Paris-Match s'est bien fait avoir..." Deux étudiants en art déco de Strasbourg, Guillaume Chauvin et Rémy Hubert ont emporté le concours de photo-journalisme organisé par l'hebdomadaire et on reçu le prix en Sorbonne.... juste avant de révéler que leur reportage n'était qu'une mise en scène... "Paris-Match humilié" clame notre Zorro... Cette réaction est celle d'un analphabète en photographie. Comment asséner de telles balourdises? La plus belle photo de la guerre d'Espagne, celle de Capa, montrant un milicien républicain touché par balle est toujours considérée par certains critiques comme "mise en scène". Les négatifs n'ont pas été retrouvés qui auraient permis de trancher le débat. La plus célèbre photo de la Libération de la France, celle de Robert Doisneau, "le baiser de l'Hôtel de Ville", est une mise en scène. Comme beaucoup d'autres photos de Doisneau. Ce qui n'ôte rien à leur immense qualité... Or ces photos là sont considérées comme de pures images de "photo journalisme". Comme des icônes. Combien de centaines d'autres pourraient être citées à ce tribunal... Les photos de Chauvin et Hubert, malgré qu'ils en aient, sont absolument des images de situations réelles. Réécrites. Mais on peut imaginer qu'elles sont à l'identique d'image qui auraient pu être prises sur le vif. Elles n'ont rien , mais rien d'extravagant. Ni dans les lieux, ni dans les personnages qu'elles figurent. Elles témoignent sans mentir sur la réalité. Simplement elles décalent le réel. D'ailleurs, le réel, où est-il ? Même Cartier-Bresson lorsqu'il photographie la rue met en scène non pas les personnages mais son regard et son cadrage. Le scandale, s'il y en a un, est celui de l'incompréhension d'un art qu'est d'abord la photographie.

mercredi 24 juin 2009

Mitterrand junior, rue de Valois.

Voilà donc Frédéric Mitterrand, le neveu de François, ministre de la Culture et de la Communication. C'est on ne peut pas en douter un poste qui convient à cet entrepreneur de Culture. Dès 21 ans, en 1968, il est professeur à l'École active bilingue de Paris. Il y enseigne l'économie, l'histoire et la géographie jusqu'en 1971. Il se lance alors dans la carrière de diffuseur de cinéma en prenant la direction, jusqu'en 1986, des salles d'Art et Essai: Olympic Palace, Entrepôt et Olympic-Entrepôt. Parallèlement en 1977, il devient critique cinématographique pour le quotidien " J'informe" qu'avait lancé Joseph Fontanet. Il réalise un film très personnel, "Lettre d'amour en Somalie" Il produit et anime ensuite de nombreuses émissions de télévision: "Etoiles et toiles" de 1981 à 1986, "Acteur Studio" de 1986 à 1987, "Ciné-Fêtes" en 1984, "Permission de minuit" de 1987 à 1988, "Etoiles" de 1987 à 1992, "Destins" de 1987 à 1988, "Etoile Palace" 1990, "Du Côté de chez Fred" 1988 à 1991, "C'est votre vie" en 1993, "Les Amants du siècle" en 1993 ou encore "Caravane de nuit" en 1994. En 1995, il adapte pour le cinéma "Madame Butterfly". Frédéric Mitterrand produit ensuite, pour France 2, deux sériées sur les monarchies européennes du début du XXème siècle: "Les Aigles foudroyés" et "Mémoires d'exil", un documentaire sur Habib Bourguiba; et pour Arte: "Fairouz", reportage-documentaire, 60 minutes (1998); Puis, "Je suis la Folle de Brejnev, , 74 minutes (2001) - coproduit avec France 3. Les livres qu'il écrit sont eux aussi multiples: "Mémoires d'exil", Robert Laffont, 1990; "Destins d'étoiles" - tomes 1, 2, 3, 4 - Fixot, 1991-1992; "Monte Carlo : la légende", Assouline, 1993; "Une saison tunisienne", Actes Sud, 1995; "L'Ange bleu : un film de Joseph von Sternberg", Plume, 1995; "Madame Butterfly", Plume, 1995; "Les Aigles foudroyés - la fin des Romanov des Habsbourg et des Hohenzollern", Pocket, 1998; "Un jour dans le siècle", Robert Laffont, 2000; "La mauvaise vie", Robert Laffont, 2005; "Lettres d'amour en Somalie", Pocket, septembre 2006; "Maroc, 1900-1960 Un certain regard", Actes Sud, 2007; "Le Festival de Cannes", Robert Laffont, 2007. En août 2003 il est nommé directeur général délégué chargé des programmes et de l’antenne de TV5. Le 4 juin 2008, Frédéric Mitterrand est envoyé par le président de la République Nicolas Sarkozy à la Villa Médicis, comme directeur de l'Académie de France à Rome. Cette activité multiforme, cinéma, télévision, littérature... démontre s'il en était besoin, la culture, l' intelligence, la sensibilité, les talents d'écriture et de discours de Frédéric Mitterrand.. Toutes ces qualités sont un gage positif pour ses nouvelles fonctions de Ministre de la Culture et de la Communication.

(1) Plusieurs indications proviennent de Wikipedia France.

lundi 22 juin 2009

Le Congrès et les calculs minables

Le Congrès des parlementaires, députés et sénateurs, s'est rassemblé à Versailles - où il est habituel de le réunir - pour entendre un discours de haute volée, de haute tenue et de grande vista du Président de la République. Une première depuis 1873 ( et la Constitution de Broglie ) à une époque où l'on craignait qu'il y ait un danger pour la démocratie de laisser s'exprimer le chef de l'État devant le Parlement, autrement que par des adresses lues à la tribune par un premier ministre... Faute de pouvoir argumenter, la gauche parlementaire - a joué à cache-cache. Les socialistes sont venus écouter Nicolas Sarkozy, mais ont jugé utile de se réunir d'abord dans la Salle du jeu de Paume ( 1 ); les communistes et les verts- on les compte sur les doigts des deux mains- sont restés chez eux, mais ça ne s'est pas vu ) Mais surtout, la gauche voulant faire gémir les chaumières a argumenté qu'une telle réunion du Congrès coûtait cher, très cher, aux finances publiques... Calculs de boutiquiers minables. Avez-vous demandé à nos présidents de région socialistes combien coûtent les réunions des conseillers régionaux, chaque fois qu'ils se réunissent ? Avez-vous demandé à nos présidents de conseils généraux ( Il y en 100 ) combien coûtent chaque année les milliers de fonctionnaires territoriaux qui n'ont rien à faire ( pas ceux qui travaillent réellement mais ceux qui ont été recrutés pour faire plaisir à la clientèle départementale . J'ai des chiffres éloquents ) Et combien ont coûté les palais démesurés et luxueux qu'ils se sont fait construire dans chacun de nos100 départements ? Quand le Congrès se réunit à Versailles, quelles sont les dépenses créées pour l'occasion ? Qu'on nous le dise clairement et non par rafales de déclarations aussi creuses que vaines. Et je ne parle pas du coût hebdomadaire du déplacement, pour satisfaire notre débile orgueil national, de tout le Parlement européen - dossiers par camions spéciaux etc - de Strasbourg à Bruxelles et retour...
( 1 ) Grotesques comme d'hab... les socialistes. Après la Marseillaise dans l'hémicycle, c'est le "revival" du Jeu de Paume... suggéré par le trotszkyste Edwy Plenel. Seulement voilà, il y a 220 ans, les députés du Tiers-Etat avaient juré «de ne jamais se séparer jusqu'à ce que la Constitution du royaume soit établie». Les socialistes, eux, se sont très vite séparés pour aller bouffer... Il est vrai que notre Constitution tient bien depuis 1958. Elle n'a pas été chamboulée par François Mitterrand qui la critiquait et la vouait aux gémonies à l'époque et qui dénonçait à travers elle précisément un "Coup d'État permanent" du général de Gaulle... Du point de vue de l'exagération, le PS, on le voit, était à bonne école.

FIAC 2009: les interrogations du marché de l'art




IMAGES 2008 avec la courtoisie de la FIAC:
(1 ) Othoniel Jean-Michel, La Couronne de la Nuit, 2008 Murano glass, steel / Verre de Murano, acier Galerie Emmanuel Perrotin
( 2 )Labelle - Rojoux Arnaud, Détendez-vous ce n´est que de l´art!, 1998 Acrylique sur papier Fabrice Gousset ; Courtesy Galerie Loevenbruck, Paris
( 3 ) Madani Tala, Smiley, 2008 oil on linen Courtesy of the artist and Lombard-Freid Projects




La FIAC 2009, 36ème de la série, se tiendra du 22 au 25 octobre au Grand Palais, à la Cour Carrée du Louvre et au Jardin des Tuileries. L'an dernier, 189 galeries avaient exposé, 22 pays étaient représentés avec 117 galeries étrangères et 72 galeries françaises.16 400 invités ont assisté à l’avant-première à la Cour Carrée le mardi 21 octobre ainsi qu’à la journée professionnelle réservée aux spécialistes: collectionneurs, professionnels, institutionnels, critiques…, et au vernissage à la Cour Carrée et au Grand Palais le mercredi 22 octobre. Il s’agissait d’une augmentation de 15% sur l’ensemble des journées professionnelles par rapport à 2007. "Dans un contexte économique international marqué par l’inquiétude, la FIAC 2008 amontré le visage d’un marché généralement estimé actif et solide : présence renforcée des collectionneurs français et étrangers (50% de groupes de collectionneurs en plus par rapport à 2007) ; transactions significatives sur tous les secteurs du marché : moderne (Vieira da Silva, Nolde, Kirchner, Miró, Vasarely, Atlan…), contemporain établi, (Jake et Dinos Chapman, Wilhelm Sasnal, Christopher Wool, Sherrie Levine, Robin Rhode…), artistes émergents (Aurélien Froment, Raphaël Zarka, Jonathan Delachaux…). Pour la 4ème année consécutive, le Fonds National d’Art Contemporain (FNAC) aprocédé à l’acquisition de 34 oeuvres d’art contemporain pour les collections publiques pour un montant de 400.000 Euros. De nombreux musées et fonds régionaux d’art contemporain ont également procédé à des acquisitions"

vendredi 19 juin 2009

Coups de crampons à TF1...

A 67 ans, Jean-Claude Dassier, directeur de la rédaction de TF1 et LCI pourrait, à ce qui se dit dans les gazettes, devenir le patron du club marseillais de football, l'OM. Il doit rencontrer ce week end le propriétaire du club, Robert Louis-Dreyfus qui a signé en milieu de semaine l'éviction de l'emblématique Pape Diouf. Directeur des sports de TF1, même âge que Dassier, né lui aussi en juillet 1941, Charles Villeneuve avait, lui, accepté la présidence du club parisien, le PSG, avant de démissionner de ce poste en février dernier. Si Charles Villeneuve avait été dégagé de TF1 pour avoir atteint l'âge de la retraite, Jean-Claude Dassier n'avait pas été jugé trop cacochyme pour succéder à Robert Namias, son cadet de trois ans, à la direction de l'information de TF1 le 13 juin 2008. Namias, excellent professionnel, qu'Étienne Mougeotte, 69 ans, avait voulu remplacer par Nicolas Beytout dont il allait prendre la place à la direction du Figaro avait donc quitté TF1 dont on peut assurer, chiffre d'audience en main que la première chaîne française a largement perdu au change. En 2008, Patrick Poivre d'Arvor était à son tour évincé de la présentation du 20 Heures de TF1 le plus suivi par les Français et quittait TF1, tout comme la rédactrice en chef du journal, Geneviève Galey... TF1 ne s'est jamais remise de ces saignées pratiquées par le Diafoirus en chef, Nonce Paolini. Ce jeu de chaises pas vraiment musicales et de chaussures à crampon est assez significatif pour TF1. Cette chaîne semble désemparée. Axel Duroux, DG de RTL appelé en renfort pour diriger TF1 se trouve à son tour sous le coup d'une contestation juridique par M6 - concurrente de TF1 -dont il avait tenu les rênes et dont il connaissait les secrets stratégiques... On n'est pas sorti du boui-boui à TF1...

jeudi 18 juin 2009

Soleil sur Napoléon Ier et les autographes

Beau temps pour les autographes historiques. Un ensemble de 49 pièces signées par Napoléon accompagné d'une pièce avec réponse autographe non signée a été adjugé frais inclus : 43.791 €. La vente était menée le 17 juin à Drouot par la Société de Ventes Volontaires Pierre Bergé & associés. La vente d’autographes et manuscrits dont plusieurs lots autour de Napoléon 1er Bonaparte (1769-1821) Général et Empereur a atteint un montant de 222.581 € frais inclus. Une lettre de Victor Hugo,de Hauteville House, datée du 9 août 1864 a été adjugée 1700 €. Une lettre de Henri IV, signée et scellée a trouvé preneur à 700 €. Une belle vente, plus littéraire, est organisée par PIASA, le 23 juin à Drouot. Parmi les signatures convoitées figurent celles de Hugo, Guitry, Herriot, ,Mallarmé, Montherlant, Peyrefitte, George Sand, Verlaine, Jules Verne, Voltaire, Picabia... mais aussi de Caroline, Laetitia et joseph Bonaparte et d' Alexandre II...

mercredi 17 juin 2009

Les Quarante artistes du siècle selon Le Figaro

Le Figaro a lancé un grand questionnaire auprès de ses lecteurs pour savoir quels artistes étaient à leur avis les plus grands du XXème siècle. Quatre catégories ont été déterminées. Et quarante artistes ( dix par catégorie ) ont été sélectionnés par la rédaction du Figaro. Les voici, sachant que les pourcentages qui suivent les noms sont ceux obtenus à la date du 17 juin.:
ART MODERNE:
Paul Cézanne (1839-1906).25.16%
Edvard Munch (1863-1944).4.44%
Vassily Kandinsky (1866-1944).7.53%
Henri Matisse (1869-1954).11.24%
Piet Mondrian (1872-1944).2.01%
Pablo Picasso (1881-1973).21.61%
Marcel Duchamp (1887-1968).2.77%
Joan Miro (1893-1983).4.11%
René Magritte (1898-1967).7.57%
Salvador Dali (1904-1989).13.56%
POST WAR
Edward Hopper (1882-1967).21.19%
Jean Dubuffet (1901-1985).5.42%
Mark Rothko (1903-1970).11.96%
Francis Bacon (1909-1992).18.74%
Jackson Pollock (1912-1956).8.02%
Roy Lichtenstein (1923-1997).5.39%
Diane Arbus (1923-1971).3.59%
Robert Rauschenberg (1925-2008).2.04%
Andy Warhol (1928-1987).18.15%
Jean-Michel Basquiat (1960-1988).5.48%
ART CONTEMPORAIN
Pierre Soulages (né en 1919).26.02%
Lucian Freud (né en 1922).18.28%
Bruce Nauman (né en 1941).5.27%
Annette Messager (née en 1943).4.13%
Anselm Kiefer (né en 1945).7.30%
Claude Lévêque (né en 1953).6.12%
Sophie Calle (née en 1953).10.94%
Yan Pei-Ming (né en 1960).10.09%
Maurizio Cattelan (né en 1960).5.72%
Damien Hirst (né en 1965).6.12%
SCULPTURE/INSTALLATIONS
Constantin Brancusi (1876-1957).18.15%
Henry Moore (1898-1986).6.40%
Alexander Calder (1898-1976).11.72%
César (1921-1998).7.25%
Lucio Fontana (1899-1968).1.45%
Alberto Giacometti (1901-1966).34.93%
Louise Bourgeois (née en 1911).7.14%
Ousmane Sow (né en 1935).4.32%
Richard Serra (né en 1939).6.66%
Bernar Venet (né en 1941).1.97%

Excellent choix dira-t-on... Sauf qu'il manque quelques noms. Celui d'Yves Klein au premier chef. Savez vous -Le Figaro le sait, j'en suis certain - que cet artiste est l'un des plus appréciés aujourd'hui dans le monde entier? ( Voir d'ailleurs sa cote: l'an dernier trois de ses oeuvres vendues à New York ont atteint ensemble 45 millions de dollars... Vous me direz peut-être : " Il ne faut pas confondre "art" et "prix de l'art"! La cote d'un artiste ne signifie rien du point de vue de l'art lui-même! Ben oui, peut-être... Mais la cote d'un artiste - 54 ans après sa mort ( 1962 pour Yves Klein ) est le meilleur baromètre et le seul qui soit objectif. En outre Yves Klein est un artiste qui attire des foules dans les musées lorsqu'on montre ses oeuvres: 300 000 visiteurs à Beaubourg il y a deux ans pour sa rétrospective ... Cela veut dire quelque chose. Non ? Yves Klein, naturellement, aurait dû figurer dans la liste des artistes Postwar, puisqu'il a oeuvré disons de 1954 à 1962. Croyez-vous que dans la liste suivante: Edward Hopper, Jean Dubuffet,, Mark Rothko, Francis Bacon, Jackson Pollock, Roy Lichtenstein, Diane Arbus, Robert Rauschenberg, Andy Warhol, Jean-Michel Basquiat, que dans cette liste il n' y aurait pas eu au moins UN nom que celui d'Yves Klein aurait magnifiquement remplacé ?? Déjà Hopper aurait dû être rangé dans les "Modernes", Diane Arbus, excellente et grande photographe, que vient-elle faire ici parmi les peintres ? Il aurait fallu créer une 5ème liste "photographie" où Diane Arbus aurait figuré, mais pas seule... Voilà au moins deux cases qui auraient dû être dégagées...

vendredi 12 juin 2009

Du très, très bon BHL...

Génial, àmha, à mon humble avis, le Bloc Note de Bernard-Henri Lévy dans Le Point cette semaine. Génial parce qu'il parle de l'art et de l'art d'aujourd'hui - si souvent décrié - à propos de l'installation à l'otcroi de la Douane de Venise d'une belle partie de la collection contemporaine de François Pinault. Et que dit BHL ? Des chose assez simples mais qui méritent d'être redites. Et quand elles sont exprimées par une plume alerte et claire cela fait du bien. " La mission de l'art, écrit BHL, n'est pas d'embellir le monde... C'est une pauvre idée de l'art que de le réduire à une esthétique. C'est une idée tardive, basse époque, décadente. C'est l'idée de ceux qui ne l'aiment pas, ou qui s'en méfient, ou qui en ont peur, ou qui rêvent de le bannir à la périphérie de la Cité. L'art, quand il est grand, n'est jamais seulement ni forcément beau. Sa vocation est, non décorative, mais métaphysique." Je m'en veux un peu de ne pas citer tout le papier mais Le Point fournit avantageusement et le début et la suite. Il faut le lire... Et puis tiens, un extrait comme celui-là ferait un très bon sujet pour le baccalauréat.

mercredi 10 juin 2009

Internet: un droit fondamental

C'est une grande avancée dans l'histoire de la communication et dans l'histoire des libertés en France. Le Conseil Constitutionnel a rendu sa Décision n° 2009-580 DC du 10 juin 2009 à propos de la loi Hadopi qui lui avait été soumise. Il déclare : «La liberté de communication et d'expression, énoncée à l'article 11 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, fait l'objet d'une constante jurisprudence protectrice par le Conseil constitutionnel [|…] Cette liberté implique aujourd'hui, eu égard au développement généralisé d'internet et à son importance pour la participation à la vie démocratique et à l'expression des idées et des opinions, la liberté d'accéder à ces services de communication au public en ligne ». Le 10 juin est pour internet une date historique. En prévoyant ce qui allait se passer, en ne préjugeant pas de la constitutionnalité du texte qu'elle a soutenu à tous crins, Christine Albanel, et avec elle le gouvernement, aurait pu éviter une victoire facile au PS qui avait soumis la loi au CC.

mardi 9 juin 2009

Les Hurluberlus de Luc Rigal ( Exposition )


Il y a plusieurs façons de regarder une exposition. L’une est d’essayer de comprendre ce que l’artiste a voulu dire par delà ou en deçà des images qu’il donne à voir ; une autre est de se laisser absorber par les espaces peints, de savourer les couleurs, les formes, les nuances, les oppositions, les ruptures… de voir seulement, sans laisser au cerveau le loisir d’interpréter ; une troisième est de situer ce que l’on observe dans la lignée des œuvres d’art que l’on a fréquentées.

Pour aborder l’exposition « De l’ordre et de la hiérarchie », que Luc Rigal présente du 8 au 21 juin, à l’Espace Beaurepaire, entre la République et la gare de l’Est à Paris, on doit successivement - et à rebours - se mettre dans toutes ces positions. Gymnastique douce au demeurant.

Dans un texte dense et complice de douze pages qui enserre les photos du catalogue, Luc Rigal invite sans ambages à se rendre chez Jean Dubuffet et à compulser les écrits du célèbre négociant en vin, maître vénéré de l’art brut. Référence oblige. Et c’est vrai qu’ au premier coup d’œil, ces toiles de Luc Rigal, avec leurs personnages hurluberlus bien ancrés sur les surfaces peintes, imposants, peuvent faire penser à Dubuffet, à ses « archétypes » de 1945, à ses géniaux portraits de Paul Léautaud de 1946, ou d’Antonin Artaud de 1947, à celui du critique Michel Tapié « Soleil », à ses « barbes » des années 60, à ses bonshommes des années 80… Figures frénétiquement déclinées et constantes de l’œuvre. Mais, devant les tableaux de Luc Rigal on peut aussi évoquer à bon droit Gaston Chaissac, ses visages et ses corps, tracés sur des planches découpées et colorés… Il ne faut pas imaginer qu’il s’agisse chez Luc Rigal d’emprunts, de copies ou de succédanés : ce sont des icones ( au sens d’image ) particulières, spécifiques, autonomes, qui pourraient, rions un peu, justifier le copyright .

Les « individus » de Luc Rigal, « tragi-loufoques », comme il dit lui-même, sont en réalité des éléments vivants et agités, électrisés dirait-on, qui viennent peupler des paysages. Comme chez Georg Baselitz, pour qui le signifié, ou plutôt même, la forme du signifié, importe plus que le signifiant, que sa lisibilité, que sa reconnaissance, ou le sens que l’habitude lui fait accorder, les personnages de Luc Rigal, qu’ils aient la tête en haut ou la tête en bas, ont à l’évidence un rôle formel.

Ces figures sont le plus souvent l’élément central des tableaux. Mais l’espace, ce n’est pas eux qui l’ont organisé. Ils en ont pris possession. Ils s’y sont installés. Bien à l’aise lorsqu’ils sont uniques. Et lorsqu’ils sont plusieurs, ils s’y sont organisés ( que Luc Rigal le veuille ou non ) « avec de l’ordre », sinon de la « hiérarchie », côte à côte, chacun avec sa logique interne, sa pesanteur, qui prévoit que l’un ait les pieds vers le sol et que l’autre semble tomber du ciel tête première. L’espace autour, celui de la toile, préexistait à ces figures. Celles-ci ont été réalisées ailleurs auparavant et collées à plat sur le tableau. Leur teinte, leur tonalité chair, plus douce que le fond, tranche avec la toile mais leur découpe cernée s’y insère, provoquant ici ou là des oppositions, des surprises, des fantaisies.

Quant aux fonds, ils sont toujours travaillés dans une gestuelle qui explose de liberté. Luc Rigal a joué dans une gamme qui est la sienne : le rouge, l’ocre, le jaune, l’orange, le marron… mais ici se déroulent, s’entremêlent des lignes courbes ininterrompues, des traces de gestes comme insinués par la danse des abeilles, noirs, fumée ou rouge parfois. Ces toiles dont la matière première évite les bavures est piquetée d’une infinité de petits points où s’évertuent des coloris subtils. Ces fonds, ce sont les paysages que Luc Rigal compose et recompose à sa guise et que l’on perçoit plus nettement lorsqu’il décide au dessus de ce qui est la terre, de faire exploser un grand pan de ciel bleu.

Voilà donc, cohérent, marquant, puissant, un bel ensemble de tableaux de moyen, de grand et de très grand format. Devant toute œuvre le sens, un sens, apparaît à chacun dans son intime singularité sensible et dans le creuset de sa propre expérience vécue. Loin de moi l’idée, bien sûr, de suggérer ici une signification globale, une interprétation, une lecture à ce qui apparaît comme une période dans le travail de l’artiste. Une période qui n’a pas nécessairement un début précis et une fin définitive car certains éléments n’y sont pas nés d’hier et ont du chemin devant eux. Parlant de ses petits personnages, étranges et sympathiques, un peu paumés, ballotés, Luc Rigal dit : « Pour commencer ils font la grimace. Ce sont des êtres de chair, hein, alors l’émotion, ils connaissent : la peur, la haine, l’effarement, l’angoisse… ». Sur une toile, Luc Rigal a peint ce qu’il dit en souriant être un « autoportrait ». Il s’agit précisément d’un de ces personnages. C’est dire qu’ils sont vivants, et qu’ils souffrent et qu’ils aiment. Et qu’ils créent de sacrées impressions.

Journalisme: le modèle anglais

Voilà trois jeunes journalistes qui devraient remplacer au Panthéon de la presse d'information, les figures mythiques de l'affaire Watergate: les Américains Woodward et Bernstein. A Londres, Ben Leapman,du Sunday Telegraph; Jonathan Ungoed-Thomas du Sunday Times et l'américaine Heather Brooke, pigiste, ont réussi à faire éclater un superbe scandale au Parlement britannique, en obtenant, après cinq années d'acharnement la levée du secret sur les notes de frais des députés de Westminster. Mis à nu dans leurs turpitudes de trafiquants petits bras 300 parlementaires se sont fait prendre ainsi la main dans le pot de confiture... Shame, shame, shame... Ces journalistes gagnants ont tout simplement, mais avec une "ostinato rigore", une rigueur obstinée, demandé et obtenu l'application de la loi sur la liberté d'information. C'est, d'une certaine façon, beaucoup mieux que leurs prédécesseurs américains, utilisant les confidences intéressées de "Gorge profonde". Eux, ils ont agi animés par leur seule volonté de savoir et de faire savoir. Ils ne se qualifient pas pour autant de journalistes d'investigation ( risible tautologie ) comme ces journalistes français qui se font, pour leur gloire publique, les porte-parole de secrets commanditaires: juges, avocats, traîtres d'entreprises, corbeaux en tous genre... Gageons d'ailleurs qu'une telle mise à plat des prévarications d' hommes et de femmes politiques est à peu près impossible dans l'Hexagone. Quel journaliste, quel groupe de journalistes, irait travailler sur les sources disponibles ( et il y en a : greffes, déclarations d'impôts...) si on ne les leur transmet pas sous forme de photocopies? Du modèle américain, si souvent mis en avant, il est temps pour les journalistes français de passer au plus prosaïque mais plus efficace et plus exaltant, modèle anglais.

lundi 8 juin 2009

Omar Bongo face aux Dindes...

La mort d'El Hadj Omar Bongo a réveillé les dindes et les canards. ( Ce sont dans la légende africaine les ennemis du Roi ) . Cette mort a ici délié les méchantes langues. L'ex-juge Eva Joly. ( qui a si bien traité l'affaire Elf ! ) devenue parlementaire européenne sur la liste Europe Ecologie ( avec Daniel Cohn -Bendit et José Bové ), s'est lâchée sur Canal+ dans le Grand Journal de Michel Denizot. Elle y a proclamé qu'Omar Bongo «était un président qui n'avait pas le souci de ses citoyens. Il a bien servi les intérêts de la France et des hommes politiques français», «La manne pétrolière n'a pas profité» aux Gabonais",. «La France a une grande dette envers le Gabon pour avoir maintenu au pouvoir pendant toutes ces années Omar Bongo», Le Gabon,a ajouté Mme Joly «c'est un PIB égal au Portugal» qui «construit cinq kilomètres de routes par an» et qui a «le taux de mortalité infantile parmi les plus élevés au monde». Bon, c'est tout ?? Hélas non. Le député Noël Mamère (Verts) n'hésite pas à lancer sur France Inter:'"on ne va pas pleurer sur une crapule de plus qui disparaît de la planète". "Tous ceux qui sont attachés à la démocratie ne pleureront pas la mort du président Bongo". Omar Bongo "était le symbole de tout ce que nous dénonçons depuis 30 ans, c'est-à-dire la Françafrique, ces relations incestueuses, mafieuses entre quelques gouvernements africains et la France, de gauche comme de droite d'ailleurs". "Bongo faisait partie de ces gens qui étaient installés au pouvoir depuis très très longtemps, soutenus continûment par la France et qui détournaient l'argent de leur peuple", a ajouté Mamère.
Injures, mensonges, faussetés... Il faut voir plus clair que les gogos, les dindes et les dindonneaux de gauche... Comment Mme Joly peut elle aligner autant de bêtises - tirées de la lecture de pamphlets sommaires - et comment a t-on pû laisser quelqu'un d'aussi borné et biaisé diriger des instructions de justice... Et Mamère, que sait-il ? que sait ce journaliste plus que moyen, converti en politique au tics d'orfraie. Omar Bongo a joué un rôle majeur dans le maintien de la paix globale et des paix civiles dans la région. Si le Congo Brazzaville s'est calmé, c'est par son entremise. Considéré comme un Sage, ce Chef d'état qui l'était déjà sous la présidence du Général de Gaulle, est souvent intervenu discrètement pour régler bien des conflits restés dans l'oeuf grâce à lui. Pour se faire remarquer, les politiques ( ici les Verts surtout... ) empruntent les méthodes des journaux satirique. Comme Charlie Hebdo, comme Le Canard enchaïné, comme les comiques du Camel club, comme les Eboué, les Guillon etc. ils en rajoutent dans la caricature et l'approximative dose d' information. Ce faisant, ces faisans donnent dans le pire des populismes, des poujadismes... Et puis lorsqu'on juge du comportement des chefs d'etat africain, il faudrait avoir en tête d'autres critères que ceux que l'histoire récente a fourré dans nos cartables. Notre vision de la "démocratie" n'a que quelques centaines d'années d'expérience. Comment pourrait on vouloir l'imposer au nom d'une rationalité qui chez nous a ses failles,ses gouffres. Le Gabon fructifère était géré de manière patrimoniale par un chef d'état qui distribuait généreusement autour de lui et à ses concitoyens la manne pétrolière. Du coup, le Gabon a un niveau de vie bien supérieur, quoiqu'en dise Mme Joly aux pays alentour dont les sous sols bénéficient des mêmes richesses. Pour un Congolais, un Guinéen, le Gabon - avec son million et demi d'habitants -est un Eldorado. Où les hôpitaux fonctionnent, où l'université tourne et délivre des cours et des diplômes. Fonctionnent, tourne bien ?? En tout cas mieux que dans tous les pays alentour. Sait-on que le président Bongo a créé et financé dans son pays un laboratoire ultra moderne pour étudier les questions génétiques de son pays pour étudier et pailler les risques d'une trop faible natalité liés à des unions trop consanguines dans cette nation d'1,5 million d'habitants? Le Gabon a su, grâce à l'intelligence d'Omar Bongo, régler à l'amiable les conflits tribaux potentiels. C'est notre idée de la "démocratie" qui est allé y mettre le bazar, avec les Mme Joly et autres juges aux courtes vues. Biens Mal Acquis... BMA..., accusent des ONG relayés par des juges... mais de quel droit va t-on renifler ce qu'un pays souverain, le Gabon, fait de ses richesses. , On a été, pareillement très regardant sur la gestion du Zaïre par le président Mobutu. Il est parti puis il est mort. Son pays, après sa disparition, a été l'objet d'une confiscation par les forces extérieures soutenues par les intérêts anglo-saxons... La France y a perdu son influence et ses marchés. Les Chinois avisés s'y sont fait un cocon... Bravo les "démocrate" franchouiilards. Au Gabon, les attaques répétées de la Presse française , de la Justice française ( qui se vautrent bien, elles, dans la Françafrique )... ont déjà durablement altéré les relations avec Paris. Madame Bongo est allée mourir au Maroc, Omar Bongo en Espagne... Les héritiers du président Bongo auront-ils envie de renouer avec Paris?

dimanche 7 juin 2009

Ah les belles Européennes...

Le Figaro se réveille assez tard pour faire part de remarques fort intéressantes sur l'élection européenne. Je cite: " Alain Lamassoure, ancien ministre délégué aux Affaires européennes, coartisan du traité de Lisbonne, tête de liste aux élections européennes de 2004, s'est retrouvé rétrogradé à la troisième place." ... Viré aussi: " Jacques Toubon, qui avait pourtant réussi à assouplir la directive Bolkestein "..., "Au PS, . Gilles Savary, pilier socialiste de la commission des transports, a été écarté" ... Voilà l'information. Il est dommage qu'elle n'ait pas alimenté plu tôt la gazette. Mais cela devrait amener à réfléchir et à aménager l'avenir.
Oui c'est vraiment nul. Ce qui est scandaleux c'est surtout que le cumul des mandats autorise tant d'élus à se présenter à plusieurs postes et que le poids des partis, les habitudes des Français, les amène à être élus. Le jeu est fait d'avance. De même il y a scandale pour ceux qui vont avoir un bail renouvelé après un mandat où ils ont fait preuve de leur transparence ( cf Peillon à gauche; Cavada à droite) . Il faut renouveler les cadres de la politique; trouver de nouvelles têtes; cesser de permettre aux plus de 65 ans de se présenter aux élections. Cela ferait de l'air au Sénat, à l'Assemblée, à Strasbourg, au conseil économique et social où les racleurs de fonds ajoutent à leur belle retraite les indemnités et les remboursements de frais que leur dispense la République...

Silences... sur la surpopulation.


Image Wikipedia Wikimedia Commons
La question la plus importante pour l'avenir de l'espèce humaine, pour sa survie sans doute, est celle de la surpopulation du globe. Vous avez remarqué, comme moi je pense, le silence glacé de tout les penseurs sur ce sujet tabou. On nous rebat les ouïes avec le réchauffement de la planète, la pollution par l'excès de carbone, le manque d'eau, l'effet de serre.. De Yann Arthus Bertrand à Cohn-Bendit, de Nicolas Hulot ( M. Hulot, est-il un cousin de Jacques Tati ) à Nathalie Kosciusko-Morizet, de José Bové à Jean-Louis Borloo... sans parler d'All Gore et Cie, ils ont tous des solutions géniales. Mais aucun ne nous met en garde contre la seule question réelle: la surpopulation. De 2,5 milliard d'êtres humains en 1950 la terre est passée continuement en 2009 à 6, 7 milliards avec une perspective en 2050 de plus de 10 milliard d'individus. Qui voudront tous, et on les comprend, consommer comme nous le mieux et le plus possible. Au nom de quoi le leur interdirions nous ? Cela ne vous "interpelle " pas ? Moi, si.

jeudi 4 juin 2009

Logique postière...

Quand vous ( ou moi ) écrivez une adresse sur une enveloppe, l'emplacement principal, à droite en bas est traditionnellement réservé au destinataire; votre adresse d'expéditeur occupant une place en haut à gauche. Prenez maintenant le formulaire de La Poste pour un envoi de Lettre recommandée. Eh bien c'est tout le contraire. Le petit emplacement en haut à gauche, c'est pour le destinataire; le gros emplacement, en bas, à droite, c'est pour l'expéditeur... Logique postière quoi ??

Retour sur le Naulleau

Je lis dans le métro le gratuit "A nous Paris" qui propose une conversation avec Éric Naulleau. Enfin un texte écrit de Naulleau! Et on voit comment il "balance". Voilà les citations toutes en finesse: "1) ( Invité par Laurent Ruquier dans "j'ai tout essayé" ) j'ai eu un débat littéraire avec Steevy, un grand moment dans mon existence". 2) Annie Lemoine et Laurence Boccolinii, deux "écrivains" si je peux utiliser ce mot trop ambitieux pour elles, que nous avons laminées". ") "Annie Lemoine devait bien se douter que son livre ne correspondait pas à mes critères". 4) "moi, représentant de l'édition pure et dure"; 5) J'ai publié environ deux cents ouvrages"... Voilà le corpus. On ne peut pas reprocher à Naulleau de ne pas apprécier certains livres. C'est son droit le plus strict et son devoir de critique-flingueur de le dire. Mais ce qu'on peut exiger de lui c'est qu'il argumente et là, il est totalement défaillant. Car ses critiques sont toujours du même ordre: "Ce livre, je ne l'aurais pas publié!". Autant dire que l'éditeur qui a publié ces livres est inepte. Naulleau se veut le critère de publication d'un livre. Mais il ne va pas plus loin dans l'analyse. Il est péremptoire. Il s'en prend à des personnalités en se posant à un niveau de littérateur bien au dessus du commun des lecteurs. Il méprise Steevy, - qui argumentait , lui, comme un lecteur et qui ne manque pas de bon sens ni de sensibilité et d'intelligence - Annie Lemoine qui a fait ses preuves et a trouvé plus de lecteurs pour ses trois ou quatre propres livres que Naulleau pour ses deux cents ouvrages , Laurence Boccoloni, qui a ému par son récit personnel...