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Paris, France
Ce blog est celui de la conversation libre. Autour des arts, des livres, de la télévision ou de tout autre sujet de culture mais aussi - n'est-ce pas culturel ? - de la politique. C'est dire, simplement, que sur ce blog on parlera de tout. Je le nourrirai au rythme de mon inspiration, de mes rencontres, de mes visites, de mes lectures, de mes poussées d'admiration ou de colère aussi. Que chacun, ici, intervienne. Que l'on discute les uns avec les autres.. Voilà l'ambition de ce blog. Un mot encore sur le titre. "Mon oeil", c'est ce que je vois, mais c'est aussi, vieille expression, une façon de dire que l'on n'est pas dupe et que l'esprit critique reste le maître contre par exemple le "politiquement correct" et contre les idées reçues, de droite comme de gauche. ************************************************************************************* Pour les amateurs d'art, je signale cet autre blog, plus spécialisé sur l'art et les artistes, les expositions, les formes d'expression d'ici et d'ailleurs, d'hier et d'aujourd'hui: http://monoeilsurlart.blog4ever.com/blog/index-350977.html

jeudi 12 mai 2011

Passim : Au fil des lectures... morceaux de choix

Cette phrase de Paul Valéry à Maurice Martin du Gard en 1927 ( dans "Les Mémorables " Tome 2, édité en 1960 par Flammarion ): " Le péril jaune, pour nous résumer, consiste en ceci: des chaussettes de soie et la douzaine de chemises pour cinquante centimes. Nos manufacturiers n'auront plus qu'à se tuer ".


En 1810, la fortune personnelle de Napoléon était de douze cents millions en or et argent - sans compter des millions en mercure... ( In Journal de Cocteau : Le passé défini T III )


Le marchand d'art Paul Rosenberg. "Le jour de la mort de Renoir, je rencontre Paul Rosenberg. Il me dit: " Je suis marchand de tableaux, que voulez-vous, et je donne de petites sommes à la domestique de Renoir pour qu'elle m'annonce sa mort avant les autres (!!!!). Elle me la téléphone ce matin. Un monsieur arrive rue La Boétie et je devine tout de suite ''qu'il sait'' et qu'il imagine ''que je ne sais pas''. Bref il veut ''acheter vivant'' et moi je fais semblant de vendre vivant et je ''vends mort''. Vous suivez? Le monsieur croit qu'il me roule." Rosenberg commence à se rendre compte, d'après ma tête, que son histoire est sordide. Et il ajoute:"Il y a quelqu'un qui a dû bien rire là-haut. C'est le père Renoir. Croyez-vous qu'il y a des gens ignoble, des gens qui profitent de tout et même des morts". In Le Passé défini, T III. 1954.

Trouvé dans le Figaro, des extraits du dernier album de Johny Halliday " Jamais seul". Sans commentaire....
- Dandy : «Ma beauté vaut cent ladies/C'est pas moi non/C'est pas moi qui l'ai dit»
- Paul et Mick : «Le mic mac c'est que Paul imite/Les mimiques de Mick»
- Guitar Hero : « Eh Joe, nie pas la vérité/ Joe, j'ai beau toucher du bois/Non, j'aurai jamais tes doigts/Jamais, jamais tes doigts»
- England : «Dans ta forêt des Landes/My friend tu m'fous les glandes/La musique is in England/You understand»
- Les herbes folles : «J'ai envie de me jeter à l'eau/Et de nager avec/Les troupeaux de gnous»
- Vous n'aurez pas ma peau : «Je fais l'effet d'une bombe/Impo, impo, impossible/D'atteindre ma cible»
- Jade dort : «Jade ne se rend pas compte/À quel point pour moi/Elle compte»


Dans le journal de Cocteau, le 25 aoüt 1955: " J'ai déjeuné chez Marie Cuttoli avec sa nièce qui est d'Oran. Elle me confirme les dires de Millecam (1). Les répressions en Afrique du Nord sont épouvantables. Pour un Français massacré, on rase tout un village et on brûle tout le monde. On imite Guernica et Oradour".
1 ) écrivain né à Oran.

Ibidem, septembre: "" Picasso, de Dali : " C'est un vrai fou qui fait semblant de l'être. Mais cela lui est facile. il est aidé par les atavismes d'une famille de fous. Son père était fou. " ""

Ibidem: " Ni Francine ( Weisweller ) ni Jeannot ( Marais ) ne comprennent rien à cette forme du mépris qui consiste à ne pas accorder à certains imbéciles assez d'importance pour les traiter longtemps comme des ennemis solides".

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