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Paris, France
Ce blog est celui de la conversation libre. Autour des arts, des livres, de la télévision ou de tout autre sujet de culture mais aussi - n'est-ce pas culturel ? - de la politique. C'est dire, simplement, que sur ce blog on parlera de tout. Je le nourrirai au rythme de mon inspiration, de mes rencontres, de mes visites, de mes lectures, de mes poussées d'admiration ou de colère aussi. Que chacun, ici, intervienne. Que l'on discute les uns avec les autres.. Voilà l'ambition de ce blog. Un mot encore sur le titre. "Mon oeil", c'est ce que je vois, mais c'est aussi, vieille expression, une façon de dire que l'on n'est pas dupe et que l'esprit critique reste le maître contre par exemple le "politiquement correct" et contre les idées reçues, de droite comme de gauche. ************************************************************************************* Pour les amateurs d'art, je signale cet autre blog, plus spécialisé sur l'art et les artistes, les expositions, les formes d'expression d'ici et d'ailleurs, d'hier et d'aujourd'hui: http://monoeilsurlart.blog4ever.com/blog/index-350977.html

lundi 28 septembre 2009

La Nouvelle Église de l'Écologie: ses tactiques...

A une autre époque les malins qui gagnaient beaucoup d'argent grâce à la crédulité des gens c'était les gestionnaires de l'Eglise, évêques cardinaux, pape... Processus connu. Au début, on ne te demande rien. On te dit: "Je vais faire ton bonheur demain". Puis on vire dans dans le miséreux: "On est si pauvres, si tu pouvais donner"; puis dans le bénévolat, "Tu donnes si tu peux";on passe à "...si tu veux"; puis on réglemente: "Tu dois donner" . Puis dans l'inquisition... Et dans l'Inquisition qui oblige et qui contraint un peuple, tue les récalcitrants, dictatorise... Les églises se font d'abord convaincantes - elles fabriquent et fortifient un corps de doctrine implacable - , puis elles deviennent pressantes, puis exigeantes, puis contraignantes, puis exclusives... La nouvelle Église de l'Écologie a compris la leçon. On commence par te mettre en alerte sur la pollution, les pollutions...; puis on invente des théories invérifiables: le réchauffement du climat dont TU es responsable; puis on te fait raquer: la taxe carbone... Et ce n'est pas fini. Si tu ne crois pas dans le dogme, tu es excommunié, vilipendé... Quand - enfin Voltaire arrive ! ( je veux dire Allègre ) , quand enfin Allègre parle pour démonter les mécanismes, il est déjà un peu trop tard. Rome n'est pas seulement dans Rome. Elle est partout...

dimanche 27 septembre 2009

"La Miroiterie": "Bateau-Lavoir" du siècle ?

Dans ce superbe dimanche d’été indien, cet après-midi à Paris, je suis allé, en haut de la rue de Ménilmontant, visiter un frère du « Bateau-Lavoir ». Le Bateau-Lavoir, c’était, dès avant les années 1900, un immeuble improbable où squattaient des artistes. Paul Gauguin y venait souvent. Picasso qui vécut là de 1904 à 1909 et y travailla jusqu’en 1912. Il y peignit « Les demoiselles d’Avignon ». Il y eut dans ces pauvres murs Modigliani, Kees van Dongen, Brancusi, le Douanier Rousseau, Juan Gris et aussi Matisse, Braque, Léger, Derain, Utrillo, Alfred Jarry… Au fil des ans tout ce que Paris comptait des lettres et des arts de Cocteau à Gertrude Stein, de Max Jacob à Maurice Denis y a vécu ou diné ou dormi ou créé ou aimé… L’immeuble, inscrit en 1965 à l’inventaire des Monuments Historiques, incendié en 1970 n’a conservé que sa façade, mais il a été reconstruit en 1978 et vingt-cinq ateliers y ont été installés. Rue de Ménilmontant, « La Miroiterie » est une sorte de Bateau-Lavoir. Cette longue suite de petits bâtiments est l’un des ultimes témoins vibrants d’une architecture centenaire faite de bric et de broc. Mais habitée. Des miroitiers y ont travaillé, ce qui explique le nom du lieu. Depuis des décennies des ateliers y ont pris leur place et des artistes leurs aises. Willy Ronis y a photographié Jacques Prévert. Les occupants des lieux trouvent là dans un inconfort certain mais dans une chaleur de groupe les moyens de leur survie quotidienne et artistique. Citons les : Alexander Deanesi: peintre (Italie) ; Andy Bolus : musicien/plasticien ( Grande Bretagne ) ; Ramiro Malaghaès : plasticien inventeur d'instruments ( Brésil) ; Olivier Guesselé: plasticien ; Michel Ktu: peintre ; Bernard Morlon : peintre ; Frédéric Atlan: plasticien/musicien ; Renaud Revert: peintre ; Pierre-Yves Belfils : sculpteur ; Charlotte Poignard :peintre/illustratrice ; Anastasia Bolchakova : plasticienne ; Fabio Del Seppia : peintre ; Renaud Jougla : sculpteur ; Juan Carlos Gonzales : percussioniste ; Xavier Brault : peintre ; Fubuya : professeur de capoeira ; Benjamin Sanz : musicien et d’autres… Ce week-end ces artistes ouvraient leur maison pour montrer leur travail dans le cadre d’une opération « Ateliers portes ouvertes » à Ménilmontant. Baroud d’honneur de « La Miroiterie »? Les voilà en effet menacés d’expulsion depuis qu’un marchand de biens a racheté les bâtiments. Les occupants sont assignés au Tribunal de Grande Instance de Paris mardi 29 septembre. La Justice devra se prononcer dans ce conflit d’intérêts. Mais les élus du XXème arrondissement ont déjà voté, à l’unanimité, le 21 septembre, une motion demandant qu’une solution soit trouvée pour préserver ce lieu symbole de l’art underground parisien. « Le XXème est un arrondissement particulièrement actif sur l’ensemble des questions culturelles, et en particulier des questions de squats et de lieux qui permettent une création artistique hors des canaux officiels » a exprimé l’élue Françoise Galland, rapporteur du texte lancé par les Verts mais rédigé à la fois par la majorité et l’opposition. On comprend bien qu’un opérateur immobilier souhaite construire du neuf et du solide dans ce quartier autrefois populaire, devenu hyper-branché. Mais la société doit aux jeune artistes auxquels le marché de l’art n’a pas encore fait des ponts d’or la possibilité de vivre et de créer dans une ville qui tient de l’art une grande partie de son prestige international. L’art est le miroir et la vitrine d'une société. Paris 1900 peut s’enorgueillir d’avoir accueilli les créateurs du Bateau-Lavoir, les Picasso, Matisse, Utrillo… Paris 2009, pour pouvoir se regarder en face, doit aider à trouver une solution imaginative pour les artistes de « La Miroiterie »

dimanche 20 septembre 2009

Mes révélations sur l'Affaire Clearstream....

Ce dimanche matin, faisant mes courses, j'ai acheté un journal. Or ce jounal parlait de l'affaire Clearstream... C'est bien la preuve que l'on cherche à m'impliquer dans cette ténébreuse histoire. Si la Justice me le demande, je suis prêt à répéter cette information, sous serment, devant le tribunal. J'ajoute que j'habite au centre de Paris, dans la ville même où travaillaient en 2004 Nicolas Sarkozy, Dominique de Villepin, Daniel Rondot, Imad Lahoud et Mlle Casanova... au moment même de l'inscription de noms étranges dans les listing de Clearstream. Rien de tout cela ne tient du hasard... Je vois même dans ces "coïncidences" une machination ourdie contre moi... J'ai tenu à en informer le public, car, on ne sait jamais...

L'humour des Uns, des autres et le Père Ruquier

Ah! cet excellent Ruquier, en conscience permanente de la Gauche qui pense et qui distingue le Bien du Mal !!... Hier c'était flagrant: après avoir fustigé copieusement ( mais fustigé pas pour rire... ) Brice Hortefeux auteur d'une bourde télévisée, Laurent Ruquier a tiré le tapis rouge pour son ami Timsitt auteur, lui, de blagues épouvantables sur les handicapés, sur les Portugais, et toutes les autres populations, groupes sociaux, etc.. discriminés. Mais là, à part des " Tu y vas fort quand même" , non pardon, " Vous y allez fort quand même !", aucune remarque profonde, humaine, - politique - de Ruquier ou de ses sbires sur la formulation odieuse pour ceux qui les reçoivent des piques de Timsitt. Là, avec Timsitt, on applaudit... On applaudit même sa formule: " En France il y a 30 % de racistes. Moi aussi je suis raciste. Je ne vais pas me priver de 30 % du public français " Bien sûr que c'est de l'humour... oui de l'humour... Mais en est on si certain ?? Avant la guerre de 39-45 il y avait à Berlin de cabarets où l'on se moquait des Juifs avec leur accent, leur Yiddich, leurs gros nez et leurs papillottes... C'était de l'humour... De l'humour qui a conduit aux camps de concentration. Hortefeux était moins pernicieux dans ce qu'il aurait dit. S'il a bien parlé des ... Auvergnats. Eh bien oui, quand on est un maire ou un dirigeant politique, c'est plus facile d' avoir affaire à des individus auvergnats qu'à des groupes auvergnats. Il est plus aisé de répondre à un cafetier auvergnat que de faire face aux jeunes Auvergnats qui caillassent les policiers lorsqu'ils viennent surveiller dans leur quartier les trafics de voitures volées ou de barrettes de shit auvergnat... Y a rien à redire sur une telle constatation. Elle ne fait de mal à personne. Ce n'est pas comme les "blagues" de Timsitt pour qui tous les Portugais sont petits, gros, laids etc... Mais non, ce n'est pas du racisme !!!!.. C'est de l'humour, voyons... De l'humour à la Timsitt, à la Ruquier... pas très malin comme humour...

vendredi 18 septembre 2009

Les fascinantes forêts d’Eva Jospin



(Détails d''une forêt. Courtesy Eva Jospin Galerie Pièce Unique Variations)


Une fois tous les dix ans, tous les vingt ans peut-être, un artiste s’approprie un nouveau medium, invente, sur un support innovant, une méthode de création jamais encore explorée. Eva Jospin l’a fait. Elle joue ainsi avec une virtuosité incroyable une partition inouïe et inédite dans la gamme du carton ondulé.

Dit ainsi, cela fait bizarre ! Mais il ne faut pas oublier que depuis sa première utilisation, en 1871 aux États Unis, un peu plus tard en France, ce matériau composite et cannelé a connu de multiples destins glorieux auprès des plus grands artistes. Picasso, dès les années 1910 s’en sert pour réaliser des bricolages, des marionnettes, une guitare en 1912, des surfaces sur des toiles ; pour fabriquer une petite sculpture « Visage au carton ondulé » mise en médaillon d’or; en 1950, il peint une « Petite fille sautant à la corde », coiffée de carton ondulé… D’autres artistes, des designers en ont fait des fauteuils, des rayonnages, des cadres, des personnages et même des cabanes. L’écologie en fait la promotion…

Avec Eva Jospin on sort totalement de ces registres. Chez elle, et c’est là son apport important et manifeste, le carton ondulé devient medium total. Il est le cadre et la toile, la couleur et le trait de crayon, la touche de peinture... Il est tout à la fois les aplats et le relief, les surfaces et les profondeurs, les ombres et la lumière. Eva Jospin se sert du carton ondulé comme d’une matière première à laquelle elle fait subir tous les traitements raffinés qui font partie de sa panoplie : découpage, écrasement, grattage, effilochage… Il est bois : il se forme en tronc d’arbre. Affiné, étiré en lianes, en feuilles, en tiges, le carton perd jusqu’à sa mémoire de supplétif d’emballage. Il devient herbe, il devient mousse, il devient fleur…

La magnifique et imposante pièce qu’Eva Jospin présente jusqu’au 12 décembre à la "Galerie Pièce Unique Variations", rue Mazarine à Paris s’intitule « Détails d’une forêt ». Elle est la parfaite illustration de cette invention plastique. C’est la vision animée, c’est à dire pleine d’âme, d’une forêt imaginaire qui vibre et qui fascine. Ce pourrait être la forêt que Dante imagine dans sa Divine Comédie : « Nel mezzo del camin della nostra vita mi retrovai per una selva oscura… », la forêt obscure de tous les mystères de la vie. Mais ce pourrait être aussi la forêt primaire des origines, la forêt magique des fées et des lutins, la forêt vierge ouverte sur tous les possibles… Mille et une forêts. Bref, la création que donne à voir Eva Jospin vaut tout autant par les voyages qu’elle propose à l’imagination que par la technique qu’elle ose.

Rompue aux formules du dessin, du collage, de la sculpture, Eva Jospin, née à Paris en 1975, pratique aussi, très heureusement, la peinture et nourrie aux meilleures source en connaît les détours. Des monochromes de Bellegarde aux peintures, d’évidence noires, mais en réalité de lumière, de Pierre Soulages. Le carton ondulé est lui aussi monochrome. Travaillé par Eva Jospin il s’enrichit de toutes les potentialités que l’art et ses magiciens ont toujours donné aux plus humbles produits : le charbon de bois qui a donné vie aux figures de Lascaux, l’argile rouge aux peintures d’Altamira...

mardi 15 septembre 2009

Apocalypse ( Suite bouleversante )

Les deux épisodes ( 3 et 4 ) diffusés ce mardi par France 2 étaient extraordinaires par leur densité. Dans un récit formidablement bien construit et pédagogique -au sens le meilleur du terme- les auteurs ont peint une fresque à couper le souffle. Le cinéma, l'image, en parfaite cohérence avec le texte rendaient perceptibles ces courses effrénées de machines d'acier , de déluges de bombes, ce choc de civilisations - la nôtre; la soviétique, l'hitlérienne, la nippone- et ces hécatombes humaines abominables. Les infernaux massacres commis par les lieutenant d'Hitler et de Staline sur fond commun d'antisémitisme pu autre. Il est utile de se remémorer - ou d'apprendre - ces grands pans de notre histoire. Il est nécessaire de se rappeler que l'Histoire s'incarne dans des grands hommes et aussi dans des monstres.Et que les peuples souffrent de leurs jeux de pouvoir et de leur folie. Il faut se souvenir de ces combattants morts sur le front pour défendre notre liberté face à la monstruosité de l'appareil et le la doctrine nazis. Et de ceux qui à l'arrière ont été assassinés comme résistants de l'armée de l'ombre. Cette série, aussi bouleversante que le meilleur des films d'action, devrait être diffusée dans les établissements scolaires avec présence obligatoire des élèves. Ce serait le meilleur des cours d'histoire et d'instruction civique. Mais aussi une leçon de courage et d'abnégation. À l'heure où nos sociétés trouvent toujours des raisons pour se plaindre dès qu'un problème se présente il ne serait pas inutile de rappeler le souvenir de ces Russes brûlant leurs propres fermes pour empêcher l'ennemi nazi de trouver du ravitaillement en avançant; de ces Américains se lançant à l'assaut des Japonais dans la jungle birmane et les fourrés de Guadalcanal; ou même (eh oui!) de ces jeunes Allemands et de ces jeunes Japonais se sacrifiant -hélas- pour une cause mauvaise - parce que fondée sur la haine - mais que la propagande, l'idéologie leur avaient inculquées. Et puis, est-il besoin de le démontrer, la guerre étant une donnée du genre humain mieux vaut qu'un peuple s'y prépare s'il veut préserver ses acquis et son" équilibre de civilisation" contre tout envahisseur possible. Id est: Armement du courage et de la "vertu", une armée équipée, des armes, des techniques, des technologies, des chercheurs... "Si vis pacem, para bellum" .

lundi 14 septembre 2009

D'une discrimination, l'autre...

L'"Affaire Hortefeux" m'agace au plus haut point. Certes la formule employée par le ministre est largement cavalière ( comme on dirait du Cavaliere Berlusconi ) mais de là a en faire une déclaration raciste il y a une marge incompressible et incompréhensible si l'on n'y voit pas la main de la Gauche la plus asticotante. La petite phrase d'Hortefeux est du même tonneau que la réflexion de Manuel Valls faisant remarquer à un camarade de son parti qu'il y avait sur le marché de sa ville beaucoup de gens de couleur en lui disant: 'Tu devrais m'ajouter quelques blancos". Bon, on n'a pas pour autant accusé Valls de racisme. Cela aurait été aussi injuste et déplacé. Si les minorités "visibles" n'étaient pas précisément "visibles", ça se aurait... Mais même si on en voit des représentants et si on le constate ce n'est pas pour autant du racisme. Quand je dis il y a dans ce vase beaucoup de fleurs rouges, je ne fais pas de "discrimination". Je constate. On ne peut en déduire que je déteste ou méprise les fleurs rouges... Idem pour Hortefeux et Valls. En revanche, j'ai été frappé, choqué, ému par l'expérience décrite samedi dans l'émission de Ruquier par le rappeur Disiz-la-peste, une métis franco-sénégalais, qui s'appelle en réalité Serigne M'Baye Gueye, né à Amiens en 1978. Ayant reçu pour la musique d'un film un chèque important, il avait décidé de le déposer dans une vraie banque en y ouvrant un compte. Et là il a constaté que la Société générale, le Crédit Lyonnais, la BNP lui refusaient unanimmeent cette ouverture d'un compte au motif qu'il n'avait pas de parrain ou de famille en compte dans leur banque... Là, ol s'agit d'une véritable et odieuse discrimination que la Halde ( si présente et pesante parfois ) devrait stigmatiser...

mardi 8 septembre 2009

Magnifique "Apocalypse" sur France 2

Quelle émission intelligente sur la 2 ème guerre mondiale nous offre en ce moment France 2. Le récit magistral est d'une clarté incroyable. Il déroule les événements de telle manière que l'on comprend mieux que jamais ce qui a causé la défaite de la France et ce qui a permis à Hitler d'avancer si vite ses pions et de mettre à bas l'Autriche, la Pologne, le Belgique, la France... On saisit mieux que dans d'autres films sur le même sujet tant de caractéristiques que l'on ne peut que s'incliner. Clairs;: L'impréparation de nos stratèges, leur aveuglement, le travail indigent des services de renseignement, l'obstination de l'État major à croire en la ligne Maginot, le peu de patriotisme des Français ( comparé au rayonnant comportement britannique ). Le texte de la série est un chef d'oeuvre de précision, de concision d'exactitude. Il est dit parfaitement. Voilà qui fait honneur au service public de la télévision. Post Scriptum: Evidemment( Frédéric Bonnaud, l'insupportable d'Europe 1 chez Morandini, conteste "Apocalypse". Son argumentation: 1) on a colorisé les images... 2) Et on a ajouté une musique de Maurice Chevalier " Et tout ça ça fait d'excellents Français..." sur des images d'Allemand écoutant un disque sur un pick-up récupéré dans un pillage... Pauvres arguments, Bonnaud !!! Vous connaissez l'histoire: Quand un Sage montre la Lune, l'imbécile ne voit que le doigt. Bonnaud ne voit jamais que le doigt...

samedi 5 septembre 2009

Le rata râté de Franz-Olivier Giesbert sur France 2

Quelle mauvaise ratatouille nous a concoctée Giesbert pour la soirée du vendredi sur France 2 !!! Il est speedé, FOG, il ne laisse pas parler son interlocuteur, pose mille et une questions ( et parfois les plus idiotes ) dans un désordre incompréhensible:: du grand n'importe quoi. D'un casting de rêve - enfin pas mal - il réussit à faire un pudding indigeste. Il parle trop Giesbert! Il n'est pas là pour ça. Animateur, c'est un métier, pas le sien. On aime ce qu'il écrit, mais là c'est trop brouillon. Sur France 5 on le sentait moins stressé, à l'aise. Là, il panique un peu et en rajoute pour se meubler la trouille.. Ce ne serait rien dans le barbant si l'émission n'était pas tronçonnée en épisodes divers. Des "chroniqueurs", sortis d'on ne sait pù et à qui il manque d'avoir fait leurs classes et la plus minuscule classe ponctuent un parcours laborieux. Il sont Trois si j'ai bien compté, qui sont, les pauvres, bien mauvais. Ils lisent piteusement des textes mal ficelés et trop longs. Des textes qui se veulent humoristiques mais qui ne sont pas drôles du tout; ils s'essaient à des séquences que réussit si bien "Le Grand Journal" de Canal + et qu'ils ratent comme des Garcimore inconscients... N'est pas Yann Barthès qui veut... Hélas, ils ne sont personne. Sauf pour leurs copines et leur producteur apparemment bien peu aguerri. Pastoureau, X et Y ( chroniqueurs de Giesbert)... devraient rentrer dans l'anonymat d'où ils n'auraient pas dû sortir si tôt... Au fond devant cette catastrophe on regrette franchement Guillaume Durand qui, avec "Campus", dégageait bien mieux et assurait davantage. Il avait lui aussi des invités magnifiques. Il parlait beaucoup mais au total sur Campus on s'ennuyait moins..

vendredi 4 septembre 2009

Itinéraire d'un barjot...

Si Bayrou suit la gauche, tout son discours sur "Ni droite, ni gauche" tombe à l'eau. Ses électeurs, ce qu'il lui reste d'électeurs, ne pourront pas se résoudre à passer à gauche, puisqu'ils suivaient Bayrou par fidélité à une position plutôt de centre droit - en tout cas non socialiste, non Mrg, a fortiori non communiste, non gauchiste, non vert- qui était celle de Bayrou avant son coup sur le citron. Du coup ils passeront plutôt à droite et Bayrou aura perdu son pari et ses arguments foireux.C'est un pari que je formule. Je peux me tromper...