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Paris, France
Ce blog est celui de la conversation libre. Autour des arts, des livres, de la télévision ou de tout autre sujet de culture mais aussi - n'est-ce pas culturel ? - de la politique. C'est dire, simplement, que sur ce blog on parlera de tout. Je le nourrirai au rythme de mon inspiration, de mes rencontres, de mes visites, de mes lectures, de mes poussées d'admiration ou de colère aussi. Que chacun, ici, intervienne. Que l'on discute les uns avec les autres.. Voilà l'ambition de ce blog. Un mot encore sur le titre. "Mon oeil", c'est ce que je vois, mais c'est aussi, vieille expression, une façon de dire que l'on n'est pas dupe et que l'esprit critique reste le maître contre par exemple le "politiquement correct" et contre les idées reçues, de droite comme de gauche. ************************************************************************************* Pour les amateurs d'art, je signale cet autre blog, plus spécialisé sur l'art et les artistes, les expositions, les formes d'expression d'ici et d'ailleurs, d'hier et d'aujourd'hui: http://monoeilsurlart.blog4ever.com/blog/index-350977.html

dimanche 27 décembre 2009

L'Organisation Todd du sarkozysme.

Le petit jeune homme est devenu vieux... Il a 58 ans, celui qu'on avait présenté comme l'inspirateur du thème Chiraquisé ( pour la campagne électorale ) de "fracture sociale". Et il a beaucoup perdu de son aura, considéré le succès de son diagnostic sous la présidence corrézienne. Délaissé par les hommes politiques et par les médias, il n'en peut plus ne ne plus être en cour. Le voilà donc qui remonte au créneau dans Le Monde du 27-28 décembre en s'en prenant à Nicolas Sarkozy dont il dit pis que pendre. Voilà le Président de la République accusé... de quasi fascisme. La démonstration du petit maître est d'une ingénuité diabolique. Suivons le raisonnement Todd: 1) A travers le débat sur l'identité nationale, le gouvernement "propose, je dirais même impose, une thématique de la nation contre l'islam", 1) Or, refute Todd, "les populations d'origine musulmane de France sont globalement les plus laïcisées et les plus intégrées d'Europe, grâce à un taux élevé de mariages mixtes". 3) Donc, "parce que le pouvoir n'arrive pas à résoudre les problèmes économiques du pays, il propose la haîne de l'autre" 4) Dans l' hostilité de Nicolas Sarkozy à l'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne, il faut décrypter "un langage codé pour activer le sentiment antimusulman". 5) Et même la stratégie de confrontation avec les pays musulmans -comme l'Afghanistan et l'Iran- serait "un élément du jeu intérieur". Au point que, tojours selon Todd, "les relations entre les Hauts-de-Seine et la Seine-Saint-Denis" seraient déjà pour lui ( Sarkozy) " de la politique extérieure". 6) Devant un pouvoir " qui active les tensions entre les catégories de citoyen français on est quand même forcé de penser à la recherche de boucs émissaire telle qu'elle a été pratiquée avant-guerre". 7) "L'État se mettant à ce point au service du capital, c'est le fascisme. L'anti-intellectualisme, la haîne du système d'enseignement, la chasse au nombre de profs, c'est aussi dans l'histoire du fascisme"... En complément Todd offre une définition du sarkozysme qui vaut son pesant de moutarde forte: " Le Sarkozysme est une pathologie sociale et relève d'une analyse durkheimienne - en termes d'anomie, de désintégration religieuse, de suicide - autant que d'une analyse marxixte en termes de classes, avec des concepts de capital-socialisme ou d'émergence oligarchique."... Si après ça il reste encore de la moquette chez M. Todd c'est qu'il a dû fumer autre chose...

samedi 26 décembre 2009

France 3: "Les Héritières" ( Pitié !!! )

Il faut l'avoir vu pour le croire ! France 3 a choisi entre Noël et le jour de l'an de sortir du placard un rossignol gratiné et, pire, de nous le montrer. Incroyable mais faux de bout en bout le téléfilm... Son pauvre scénario aurait été rejeté pour débilité par les éditeurs des photo-romans kitch des années 50. Quant aux dialogues, Delly, à côté, serait Jane Austen. On veut nous faire pénétrer dans une famille patricienne corse de la tout-juste après-guerre. Et voilà la trame. Voilà plutôt le drame. Le père, Jacques Weber, ( alias Della Rocca ) qui joue comme on fanfaronnait au Théâtre de l'Odéon dans l'Avant-guerre ( de 1914), roule des yeux, hurle en tremblant des mâchoires et plastronne comme un vieux beau décati. Il aurait, bien sûr, autorisé sa fille de 17 ans à quitter l'île de Beauté en 1942 ou 43, à 17 ans, en pleine guerre, pour aller étudier toute seule au Conservatoire de Marseille. On voit le genre. ( On voit le gendre !) Elle ne serait revenue à la maison qu'en 1945 pour entendre ce père noble lui proposer d'épouser... le fils du nouvel homme fort du recoin, une sorte de communiste à la Raimu sans talent. Bien sûr elle est enceinte. Bien sûr elle refuse l'alliance qui aurait garanti aux deux familles une pérennité terrienne et politiquement corrigée. Bien sûr son beau-frère ( un bellâtre dépité et faible du côté des nerfs ) la fait veuve ( de son copain musicien ). Bien sûr, le père noble est très énervé. Sous le choc, il déracine dans sa rage un bel arbre cinquantenaire au moins qui manque de lui tomber dessus... Tout, dans ce téléfilm est absurde, croquignolet, grotesque. On veut nous émouvoir, on nous fait cent fois éclater de rire. Même les décors, naturels mais mal choisis, mal filmés, peu nombreux, semblent eu carton plâtre. De "carton pâtre", devrais-je dire dans cette Corse agreste et si mal dessinée.

samedi 19 décembre 2009

Julien Dray : presque sanctifié !!!

C'est quand même extravagant: En exposant à grands cris que M. Dray a fait l'objet pendant toute une année d'insupportables calomnies la classe politique, journalistique et médiatique ( voyez les Zemmour, Naulleau, Ruquier.. ) passe carrément de l'autre côté du cheval. Un peu plus, on va en faire un Saint. Ou bien un vénérable ( comme vient de le faire le pape allemand pour ses anciens collègues Pie XII et Jean-Paul 2...) Si j'ai bien compris le fil de l'histoire, M. Dray et 8 de ses amis d"associations publiques font l'objet d'un RAPPEL À LA LOI.... Ca dit bien que ça veut dire... Si on les rappelle à la loi c'est bien qu'ils n'ont pas respecté la loi... Ou bien je me trompe. Et pour un parlementaire, ne pas respecter la loi... C'est antinomique. Ou bien je me trompe... Ce qui lui vaut ce pan-pan culcul ...

Copenhague: du Nimportequoi au Nimportawak

AHHHHHH Copenhague ! L'idée de départ était idiote. Comment pouvait-on attendre de ce grand machin, de cette confrontation de 192 égoïsmes nationaux, un quelconque résultat consensuel et intelligent... Vouloir concilier les intérêts de pays représentant pour les uns des milliards d'individus lancés en pleine croissance économique et pour les autres des principautés ou des états confettis de quelques centaines de milliers de privilégiés occidentaux ou bien des républiques bananières. Et quels intérêts communs entre celles et les populations misérables des déserts africains... Comment être à la fois du Nord et du Sud, de l'Est et de l'Ouest... Quelle utopie! L'Histoire retiendra la date de ce coup foireux. Dieu sait pourtant si ces derniers temps on nous a tympanisés avec les promesses de Cppenhague. On nous a balancé sur la tête ( télé, journaux, magazines... ) des tonnes d'avertissements sur le réchauffement de la planète, des prophéties sur l'importance décisive de "Copenhague"...Et les Borloo, et Hulot, et Arthus-Bertrand ... promus naguère sauveteurs de Planète par nos naïfs médias rentrent à Paris, une main derrière et une main devant.. Hélas, avec leur charabia salmigondique et leurs hypothèses millénaristes de sectes du New Age ils ont entraîné dans la catastrophe le Président de la République française qui n'a pu faire entendre sa voix ( elle était pourtant très raisonnable ) Mais dans l'amphithéâtre des Mille et Un Complots ne portaient que les oukases des décidément Grands; les Usa, la Chine, la Russie. Qui défendaient d'abord, et ça se comprend, leurs visions nationales. Tout ça pour ça (

vendredi 18 décembre 2009

L'édition française... au passé antérieur...

Quelle vision passéiste ces éditeurs français ! Google offre à leurs livres une visibilité internationale; fait découvrir des ouvrages qu'ils ont publiés, permet aux chercheurs d'entamer des pistes de lecture, défriche, débroussaille dans ce qui est devenu la bibliothèque la plus extraordinaire et accessible du Monde etc...Tout cela, Google le fait en 1) Montrant leur couverture 2) Citant quelques rares extraits des livres retenus ... C"est exactement ce qui donne envie d'acheter le livre mis sous le projecteur ( ce que j'ai fait plusieurs fois lorsque ces livres n'étaient pas épuisés ) Ou bien, ce teasing incite à aller consulter dans une bibliothèque. Ce sont les éditeurs français qui devraient remercier Google et même payer à la firme américaine des redevances pour la publicité qui leur est ainsi faite. Mais ronchons, fermés aux nouvelles technologies, ils refusent de considérer tout ce que Google apporte à la culture, à la civilisation ... aiinsi qu'à leur renommées, à celle du livre français et à leur propre trésorerie... Tiens donc... mais les éditeurs britanniques, américains, allemands... qui apprécient la formidable vitrine offerte par Google seraient ils plus idiots que nos éditeurs hexagonaux ???

lundi 14 décembre 2009

Canal + : Sainte Thérèse à Pigalle...

Quelle mouche a piqué Canal + d'accepter et de financer et, surtout, de diffuser cette série dont la niasiserie est pire que celle du pire roman-photo publié en son temps par les éditions Del Duca. C'est dire ! Des personnages en carton pâte, une intrigue stupide, une direction d'acteurs à peu près inexistante... et des scènes qui n'en finissent pas. Les acteurs restent souvent figés comme des mannequins du BHV ou plutôt de la Samaritaine ( morte depuis des années )... Ils sont sensés penser... Ou bien, et c'est presque pire, ils marchent dans les rues de Pigalle... Dans ce carré de quelques bistrots, boites de nuits, sexodromes, et peep-shows...ils ne cessent de faire le trottoir quoi... Et que dire de ces patrons des boites de nuit, supposés puissants et richissimes et menacés et tout et tout qui déjeunent sur le pouce à la terrasse ou au bar dans les rades les plus glauques... L'histoire, s'il y en a une, est celle de la disparition d'une jolie strip-teaseuse, Emma, qui a été tour à tour maîtresse adulée des deux grands maîtres ennemis de Pigalle. Son frère, trader à Londres, venu par hasard au spectacle alors qu'il avait conclu avec ses collègues une lourde négo l'après-midi à Paris l'aperçoit sur la scène d'un cabaret, essaie de la rattraper, mais ne la retrouve pas. En réalité, au même instant, la belle était poursuivie par une sorte de méchant noir Grand Guignolesque qui l'avait entraînée et tabassée dans une chambre de bordel pour lui faire avouer où elle avait caché... la "pellicule" ( ça existe encore) des photos qu'elle avait prises à travers une fenêtre et qui le montrent, lui l'ogre, en train d'étrangler le pote Raoul d'un des deux super-macs de Pigalle. Faut suivre... Tabassée, laissée pour morte sans avoir craché le morceau, la strip-teaseuse est récupérée ( vite fait, bien fait ) par une dénommée Alice, ( qui ressemble à une triste Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus déguisée en chaisière de Notre Dame de Barbès ). Cette bigote l'a escamotée juste après le forfait de l'ogre mais juste avant que n'arrivent les sbires de l'un ou de l'autre des deux super-Mac qui voudraient bien , eux aussi, la faire parler. Or, Sainte-Thérèse avait, eh oui ! assisté à la scène... Elle était, Dieu sait pourquoi, dans une pièce voisine, de l'autre côté du miroir sans tain de la chambre du bordel où la malheureuse était giflée à grands fracas. Un miroir sans tain qui s'ouvre, en outre, comme une porte fenêtre... La chaisière n'a eu qu'à tirer la chevillette et, la fenêtre-miroir-sans-tain ouverte, récupérer la gamine pour la mettre à l'abri.... de l'autre côté du miroir... C'est d'ailleurs pour ça qu'elle s'appelle Alice et non pas Thérèse. Dans ce Pays de Merveilles, ce plat de spaghetti couscous n'est qu'un des 27 plats d' inconsistance entremêlés qui composent le menu indigeste et bourratif de "Pigalle, la Nuit...". Une drôle de ragougnasse au total...Rien ne tient debout... dans ce machin incroyable.

samedi 12 décembre 2009

La mémoire qui flanche

Dans son numéro bi-hebdomadaire de gauchiste impavide, l'irremplaçable Pierre-Louis Basse, le Mermet d'Europe1 s'attaque un fois de plus à la réflexion engagée par Éric Besson sur l'"identité nationale française". Pour asséner des "évidences" telles que : "ce projet va à l'encontre des droits de l'homme", le Basse en question avait invité cette fois Gérard Noiriel, un historien, directeur d’études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS).né en 1950 . Ce "sage" et néanmoins très bavard, qui voit des attaques contre les droits de l'homme un peu partout et toujours du côté de Sarkozy, aurait mieux fait d'y regarder à deux fois quand il était plus jeune... . Il est resté inscrit pendant près de 10 ans au Parti communiste français. Il y est resté jusqu'en 1980. Apparemment ça ne lui chatouillait pas le lobe cérébral du Droit-de-l'hommisme à l'époque. Jean-Paul Sartre, qui avait pourtant la vue assez courte et brouillée, avait compris dès 1956 que le PC soutenait la honte des goulags et les abominations du centralisme "démocratique". Pour donner des leçons à Éric Besson il faudrait de bien meilleurs procureurs... Et qui aient un peu plus de mémoire.

lundi 7 décembre 2009

Hervé de Charette: question de pente.

Foutrebleu ! Que l'arrière-arrière-petit fils du Chevalier de Charette, le Vendéen qui s' opposa les armes à la main à la République pendant la Révolution, vire à gauche c'est une nouvelle..., Qu'Hervé Marie-Joseph de Charette de La Contrie, descendant direct, par le duc de Berry, du Roi Charles X, qui étaient tout sauf des hommes de gauche, trouve lui même l'UMP "trop à droite", c'est quand même à se taper sur les cuisses... C'est bien le même Hervé de Charette qui avait proposé une loi visant à exonérer la résidence principale de l’impôt de solidarité sur la fortune... L'ancien ministre des Affaires étrangères de Valéry Giscard d'Estaing ne s'était jusque là pas beaucoup fait remarquer pour des positions gauchistes... Les temps changent donc pour la vieille noblesse. Elle se sent pousser des ailes de gauche... Allant vers le Nouveau Centre, il ne va tout de même pas très loin et il ne sera pas franchement dépaysé. Quant à M. Romero, qui avait déja en 2007, soutenu la candidature de François Bayrou, en adhérant au Parti Socialiste, il n'a fait que suivre la pente de son récent mentor. Il a même dégringolé un peu plus vite...

dimanche 6 décembre 2009

Histoire-Géo : gare aux gorilles...

Quand j’ai lu qu’on allait supprimer l’enseignement de l’histoire et de la géographie dans les classes de terminales scientifique mon sang de vieux khâgneux n’a fait qu’un tour. C’est quoi encore cette connerie ? Pas possible ! Je m’apprêtais alors à lancer une insurrection citoyenne au nom des valeurs de la civilisation, de la transmission de la culture, de la formation de l’élite de demain… Quoi ? On allait précipiter nos jeunes gens dans l’inculture. Sans tambour ni balayette. L’histoire à la trappe, la géographie aussi. Insupportable. Et puis, ce dimanche, j’ai lu dans Le JDD, la pétition bénigne des universitaires, personnalités politiques et artistiques protestant le cœur sur la main contre cette mesure insigne. Devant tant de suavités, je me suis dit qu’il y avait peut-être anguille sous roche. Ainsi, voir côte à côte sous un texte commun les paraphes enluminés de Martine Aubry, Laurent Fabius, François Hollande et Ségolène Royal, ce n’est pas de la tarte, ni de la barbe à papa. C’est du lourd comme dit Nagui. Et quand ces noms sont flanqués de ceux de Jack Lang, Claude Bartolone, Jean-Christophe Cambadélis, Harlem Désir, Aurélie Filipetti, Bruno Julliard, Vincent Peillon, François Rebsamen, Manuel Valls on se dit que l’infanterie et l’artillerie mises en branle derrière l’état-major la cause doit être gravissime. Et voilà que sur les ailes s’y greffent les patronymes fleurant leur pesant de moutarde et d’arrière-pesées de l’ancien patron du PCF, Robert Hue, et d’Hervé Mariton (UMP- tendance Villepin), de Marie-Anne Montchamp (UMP-tendance Raffarin), de Renaud Muselier (UMP) mais surtout, cerise sur la crème Chantilly ou nez rouge sur l’ours blanc, celui de Marielle de Sarnez (Modem)… Il n’en faut pas d’avantage. Les yeux se décillent, le masque tombe, l’armée des rabat-joie se retrouve à poil en rase campagne : il ne s’agit plus d’une pétition mais d’un nième rentre-dedans au char d’assaut mené par le PS en mal de cause. Je me suis donc penché, pour y voir plus clair, sur la fameuse « réforme » tant décriée. J’ai ainsi appris - en consultant les textes de la proposition ministérielle- que, certes, l’histoire-géo ne figureraient plus au programme des classes scientifiques de terminale, mais que, en revanche et en prévention de toutes critiques possibles et à prévoir, l’enseignement de l’histoire et de la géographie serait renforcé en classe de Première. Dans toutes les classes de Première où l’horaire hebdomadaire de la bête à deux dos ( histoire ET géographie) sera porté de deux et demi à quatre. Du coup j’ai regardé d’un œil moins torve le projet scélérat. Quatre heures par semaine en première cela permet tout de même d’avancer dans le programme et de se faire une idée assez forte de ce qui y est prescrit. À 17 ou 18 ans ( c’est l’âge moyen des lycéens de Première je crois ) on apprend et on retient. On retient d’autant plus ce qu’on apprend que la pression extérieure des autres matières, celles qui compte vraiment pour l’examen est moins forte qu’en terminale où ils faut chiader (bosser) un maximum pour obtenir le meilleur bac possible avec mention si possible. Et puis qu’on n’aille pas me raconter que dans le dispositif actuel les classes d’histoire et géographie de Terminale S font un tabac. Les élèves les sèchent en masse, ils fuient, se cachent du professeur pour réviser un théorème ou une formule… Est-ce utile de les forcer à ingurgiter là ce qu’ils auraient pu savourer l’année précédente dans la semi-quiétude d’un Première plus relax. En outre, et je crois qu’il faut prendre en compte un paramètre crucial : tous les indicateurs de l’intérêt des jeunes français/es pour l’enseignement scientifique faiblit dramatiquement. Il y a de moins en moins d’étudiants attirés par les sciences et les mathématiques. Cela ne s’était jamais produit. Le Monde a même fait dans la semaine passée un gros titre sur cette défection catastrophique. Alors, bon, si le nombre d’heures épargnées en classe de Terminale S par la suppression de l’histoire-géo est effectivement reporté sur les élèves des Première et sur l’étude des mathématiques et des sciences finalement la réforme ne me paraît pas si mauvaise. Je la crois même plutôt intéressante. Mais comme toujours, quelle mauvaise communication du Ministee de l’éducation, qui, le comble, est aussi le porte-parole du gouvernement. Cela, il fallait l’inventer.