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Paris, France
Ce blog est celui de la conversation libre. Autour des arts, des livres, de la télévision ou de tout autre sujet de culture mais aussi - n'est-ce pas culturel ? - de la politique. C'est dire, simplement, que sur ce blog on parlera de tout. Je le nourrirai au rythme de mon inspiration, de mes rencontres, de mes visites, de mes lectures, de mes poussées d'admiration ou de colère aussi. Que chacun, ici, intervienne. Que l'on discute les uns avec les autres.. Voilà l'ambition de ce blog. Un mot encore sur le titre. "Mon oeil", c'est ce que je vois, mais c'est aussi, vieille expression, une façon de dire que l'on n'est pas dupe et que l'esprit critique reste le maître contre par exemple le "politiquement correct" et contre les idées reçues, de droite comme de gauche. ************************************************************************************* Pour les amateurs d'art, je signale cet autre blog, plus spécialisé sur l'art et les artistes, les expositions, les formes d'expression d'ici et d'ailleurs, d'hier et d'aujourd'hui: http://monoeilsurlart.blog4ever.com/blog/index-350977.html

lundi 14 décembre 2009

Canal + : Sainte Thérèse à Pigalle...

Quelle mouche a piqué Canal + d'accepter et de financer et, surtout, de diffuser cette série dont la niasiserie est pire que celle du pire roman-photo publié en son temps par les éditions Del Duca. C'est dire ! Des personnages en carton pâte, une intrigue stupide, une direction d'acteurs à peu près inexistante... et des scènes qui n'en finissent pas. Les acteurs restent souvent figés comme des mannequins du BHV ou plutôt de la Samaritaine ( morte depuis des années )... Ils sont sensés penser... Ou bien, et c'est presque pire, ils marchent dans les rues de Pigalle... Dans ce carré de quelques bistrots, boites de nuits, sexodromes, et peep-shows...ils ne cessent de faire le trottoir quoi... Et que dire de ces patrons des boites de nuit, supposés puissants et richissimes et menacés et tout et tout qui déjeunent sur le pouce à la terrasse ou au bar dans les rades les plus glauques... L'histoire, s'il y en a une, est celle de la disparition d'une jolie strip-teaseuse, Emma, qui a été tour à tour maîtresse adulée des deux grands maîtres ennemis de Pigalle. Son frère, trader à Londres, venu par hasard au spectacle alors qu'il avait conclu avec ses collègues une lourde négo l'après-midi à Paris l'aperçoit sur la scène d'un cabaret, essaie de la rattraper, mais ne la retrouve pas. En réalité, au même instant, la belle était poursuivie par une sorte de méchant noir Grand Guignolesque qui l'avait entraînée et tabassée dans une chambre de bordel pour lui faire avouer où elle avait caché... la "pellicule" ( ça existe encore) des photos qu'elle avait prises à travers une fenêtre et qui le montrent, lui l'ogre, en train d'étrangler le pote Raoul d'un des deux super-macs de Pigalle. Faut suivre... Tabassée, laissée pour morte sans avoir craché le morceau, la strip-teaseuse est récupérée ( vite fait, bien fait ) par une dénommée Alice, ( qui ressemble à une triste Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus déguisée en chaisière de Notre Dame de Barbès ). Cette bigote l'a escamotée juste après le forfait de l'ogre mais juste avant que n'arrivent les sbires de l'un ou de l'autre des deux super-Mac qui voudraient bien , eux aussi, la faire parler. Or, Sainte-Thérèse avait, eh oui ! assisté à la scène... Elle était, Dieu sait pourquoi, dans une pièce voisine, de l'autre côté du miroir sans tain de la chambre du bordel où la malheureuse était giflée à grands fracas. Un miroir sans tain qui s'ouvre, en outre, comme une porte fenêtre... La chaisière n'a eu qu'à tirer la chevillette et, la fenêtre-miroir-sans-tain ouverte, récupérer la gamine pour la mettre à l'abri.... de l'autre côté du miroir... C'est d'ailleurs pour ça qu'elle s'appelle Alice et non pas Thérèse. Dans ce Pays de Merveilles, ce plat de spaghetti couscous n'est qu'un des 27 plats d' inconsistance entremêlés qui composent le menu indigeste et bourratif de "Pigalle, la Nuit...". Une drôle de ragougnasse au total...Rien ne tient debout... dans ce machin incroyable.

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