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Paris, France
Ce blog est celui de la conversation libre. Autour des arts, des livres, de la télévision ou de tout autre sujet de culture mais aussi - n'est-ce pas culturel ? - de la politique. C'est dire, simplement, que sur ce blog on parlera de tout. Je le nourrirai au rythme de mon inspiration, de mes rencontres, de mes visites, de mes lectures, de mes poussées d'admiration ou de colère aussi. Que chacun, ici, intervienne. Que l'on discute les uns avec les autres.. Voilà l'ambition de ce blog. Un mot encore sur le titre. "Mon oeil", c'est ce que je vois, mais c'est aussi, vieille expression, une façon de dire que l'on n'est pas dupe et que l'esprit critique reste le maître contre par exemple le "politiquement correct" et contre les idées reçues, de droite comme de gauche. ************************************************************************************* Pour les amateurs d'art, je signale cet autre blog, plus spécialisé sur l'art et les artistes, les expositions, les formes d'expression d'ici et d'ailleurs, d'hier et d'aujourd'hui: http://monoeilsurlart.blog4ever.com/blog/index-350977.html

samedi 26 décembre 2009

France 3: "Les Héritières" ( Pitié !!! )

Il faut l'avoir vu pour le croire ! France 3 a choisi entre Noël et le jour de l'an de sortir du placard un rossignol gratiné et, pire, de nous le montrer. Incroyable mais faux de bout en bout le téléfilm... Son pauvre scénario aurait été rejeté pour débilité par les éditeurs des photo-romans kitch des années 50. Quant aux dialogues, Delly, à côté, serait Jane Austen. On veut nous faire pénétrer dans une famille patricienne corse de la tout-juste après-guerre. Et voilà la trame. Voilà plutôt le drame. Le père, Jacques Weber, ( alias Della Rocca ) qui joue comme on fanfaronnait au Théâtre de l'Odéon dans l'Avant-guerre ( de 1914), roule des yeux, hurle en tremblant des mâchoires et plastronne comme un vieux beau décati. Il aurait, bien sûr, autorisé sa fille de 17 ans à quitter l'île de Beauté en 1942 ou 43, à 17 ans, en pleine guerre, pour aller étudier toute seule au Conservatoire de Marseille. On voit le genre. ( On voit le gendre !) Elle ne serait revenue à la maison qu'en 1945 pour entendre ce père noble lui proposer d'épouser... le fils du nouvel homme fort du recoin, une sorte de communiste à la Raimu sans talent. Bien sûr elle est enceinte. Bien sûr elle refuse l'alliance qui aurait garanti aux deux familles une pérennité terrienne et politiquement corrigée. Bien sûr son beau-frère ( un bellâtre dépité et faible du côté des nerfs ) la fait veuve ( de son copain musicien ). Bien sûr, le père noble est très énervé. Sous le choc, il déracine dans sa rage un bel arbre cinquantenaire au moins qui manque de lui tomber dessus... Tout, dans ce téléfilm est absurde, croquignolet, grotesque. On veut nous émouvoir, on nous fait cent fois éclater de rire. Même les décors, naturels mais mal choisis, mal filmés, peu nombreux, semblent eu carton plâtre. De "carton pâtre", devrais-je dire dans cette Corse agreste et si mal dessinée.

1 commentaire:

  1. de plus le film a été remonté depuis sa diffusion en corse et l'on a retiré tous les figurants corse à croire que des Corses dans une histoire sur la Corse n'étaient pas de bon gout !

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