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Paris, France
Ce blog est celui de la conversation libre. Autour des arts, des livres, de la télévision ou de tout autre sujet de culture mais aussi - n'est-ce pas culturel ? - de la politique. C'est dire, simplement, que sur ce blog on parlera de tout. Je le nourrirai au rythme de mon inspiration, de mes rencontres, de mes visites, de mes lectures, de mes poussées d'admiration ou de colère aussi. Que chacun, ici, intervienne. Que l'on discute les uns avec les autres.. Voilà l'ambition de ce blog. Un mot encore sur le titre. "Mon oeil", c'est ce que je vois, mais c'est aussi, vieille expression, une façon de dire que l'on n'est pas dupe et que l'esprit critique reste le maître contre par exemple le "politiquement correct" et contre les idées reçues, de droite comme de gauche. ************************************************************************************* Pour les amateurs d'art, je signale cet autre blog, plus spécialisé sur l'art et les artistes, les expositions, les formes d'expression d'ici et d'ailleurs, d'hier et d'aujourd'hui: http://monoeilsurlart.blog4ever.com/blog/index-350977.html

mardi 9 juin 2009

Journalisme: le modèle anglais

Voilà trois jeunes journalistes qui devraient remplacer au Panthéon de la presse d'information, les figures mythiques de l'affaire Watergate: les Américains Woodward et Bernstein. A Londres, Ben Leapman,du Sunday Telegraph; Jonathan Ungoed-Thomas du Sunday Times et l'américaine Heather Brooke, pigiste, ont réussi à faire éclater un superbe scandale au Parlement britannique, en obtenant, après cinq années d'acharnement la levée du secret sur les notes de frais des députés de Westminster. Mis à nu dans leurs turpitudes de trafiquants petits bras 300 parlementaires se sont fait prendre ainsi la main dans le pot de confiture... Shame, shame, shame... Ces journalistes gagnants ont tout simplement, mais avec une "ostinato rigore", une rigueur obstinée, demandé et obtenu l'application de la loi sur la liberté d'information. C'est, d'une certaine façon, beaucoup mieux que leurs prédécesseurs américains, utilisant les confidences intéressées de "Gorge profonde". Eux, ils ont agi animés par leur seule volonté de savoir et de faire savoir. Ils ne se qualifient pas pour autant de journalistes d'investigation ( risible tautologie ) comme ces journalistes français qui se font, pour leur gloire publique, les porte-parole de secrets commanditaires: juges, avocats, traîtres d'entreprises, corbeaux en tous genre... Gageons d'ailleurs qu'une telle mise à plat des prévarications d' hommes et de femmes politiques est à peu près impossible dans l'Hexagone. Quel journaliste, quel groupe de journalistes, irait travailler sur les sources disponibles ( et il y en a : greffes, déclarations d'impôts...) si on ne les leur transmet pas sous forme de photocopies? Du modèle américain, si souvent mis en avant, il est temps pour les journalistes français de passer au plus prosaïque mais plus efficace et plus exaltant, modèle anglais.

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