Le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris va consacrer du 15 octobre 2010 au 30 janvier 2011 une rétrospective mémorielle à l’occasion du cinquantième anniversaire de sa naissance.
Cette exposition présentera une centaine d’œuvres majeures ( peintures, dessins, objets ) provenant de nombreux musées et collections particulières à travers le monde. Elle permettra de retracer le parcours chronologique de cet artiste – proche de Andy Warhol, de Keith Haring, de Francisco Clemente… - qui marque profondément la décennie 80 et plus profondément l’histoire occidentale de l’Art.
Cette exposition a été conçue en partenariat avec la Fondation Beyeler où elle est présentée, à Riehen, près de Bâle, jusqu’au 5 septembre. Les commissaires de cette exposition ont obtenu des prêts époustouflants. Il proviennent du Museum of Modern Arts et du Whitney Museum of American Arts de New York, du Musée National d’Art Moderne de Paris - Centre Georges Pompidou, du Musée Boijmans Van Beuningen de Rotterdam, de la Broad Art Foudation de Santa Monica, de la Brant Foundation, de la collection Daros en Suisse, de la succession J.M. Basquiat à New York, de la Fondation Louis Vuitton à Paris, de la collection de la famille Rubell, à Miami, de la galerie Bruno Bischofberger à Zürich, de la galerie Enrico Navarra, galerie Tony Shafrazi à New York, de la galerie Gagosian de New York, de la galerie Jérôme de Noirmont à Paris, des collections de Lio Malca à New York, Fred Hoffman, Enrico Navarra, de la collection Steven et Alexandra Cohen, des collections Mugrabi, Irma et Norman Braman, Amalia Dayan et Adam Lindemann, Laurence Graff, John McEnroe…(1)
En attendant d’aller à Bâle ou au Musée d’art Moderne de la Ville de Paris, ou après y être allé, il faut lire le beau livre, richement illustré ( et modeste : 19, 90 € ) que publient les éditions Flammarion. Avantage: il est écrit en français. L’ouvrage, dont l’avant- propos est rédigé par Arnold L. Lehman, directeur du Brooklyn Museum, est placé sous la direction de Marc Mayer. Le premier des textes qu’il propose est une mise en perspective historique de l’œuvre de Basquiat « qui apparaîtra, sans doute longtemps, dit-il, comme l’incarnation moderne du génie et de la fougue juvéniles. ». Franklin Sirmans inscrit, lui, Basquiat, « Dans le cipher », mettant sa peinture en relation avec la culture hip-hop. Fred Hoffman, pour sa part, analyse les Cinq chefs-d’œuvre qui marquent à son idée « Les années déterminantes » de l’artiste. Kellie Jones interroge les conservateurs ( elle est conservatrice ) en précisant qu’elle a rencontré Basquiat en 1987 sur une piste de danse lors d’une fête organisée par Spike Lee.
(1) Le catalogue de l’exposition, publié en allemand et en anglais par les éditions Hatje Cantz à Stuttgart, dans une mise en page de Marie Lusa, contient des textes de Dieter Buchhart, Glenn O’Brien, Robert Storr, Michiko Kono, une interview de Basquiat par Becky Johnson et Tamra Davis ( sortie d’une vidéo de 1985 ) et une chronologie par Franklin Sirmans. 244 pages, 334 illustrations. ( Je ne l’ai ni reçu, ni lu )
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