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Paris, France
Ce blog est celui de la conversation libre. Autour des arts, des livres, de la télévision ou de tout autre sujet de culture mais aussi - n'est-ce pas culturel ? - de la politique. C'est dire, simplement, que sur ce blog on parlera de tout. Je le nourrirai au rythme de mon inspiration, de mes rencontres, de mes visites, de mes lectures, de mes poussées d'admiration ou de colère aussi. Que chacun, ici, intervienne. Que l'on discute les uns avec les autres.. Voilà l'ambition de ce blog. Un mot encore sur le titre. "Mon oeil", c'est ce que je vois, mais c'est aussi, vieille expression, une façon de dire que l'on n'est pas dupe et que l'esprit critique reste le maître contre par exemple le "politiquement correct" et contre les idées reçues, de droite comme de gauche. ************************************************************************************* Pour les amateurs d'art, je signale cet autre blog, plus spécialisé sur l'art et les artistes, les expositions, les formes d'expression d'ici et d'ailleurs, d'hier et d'aujourd'hui: http://monoeilsurlart.blog4ever.com/blog/index-350977.html

vendredi 4 mai 2012

PARLEZ-VOUS LE BAYROU ???

Parlez-vous le Bayrou ??? Je n'ai jamais compris le Bayrou. C'est un idiome singulier bien plus inexplicable que le Basque que l'on dit, avec le Hongrois, directement issu de l'Indo-Européen.. Si le Hongrois et le Basque ont naturellement évolué au cours des Âges et depuis les Hommes des cavernes, le Bayrou, en tant qu'idiotisme est demeuré inchangé. Il est vrai que s'il a été quelquefois parlé par une petite ethnie bien spécifique, il n'est plus aujourd'hui exprime que par un seul... On pourrait qualifier cet ensemble syntaxique de langue fossile. Mais aussi de langue chargée. Le locuteur unique aurait eu pourtant l’occasion de s’impliquer dans d’autres modes d’expression : il a eu des contacts très anciens avec le Lanza del Vasto ( qui s’efforçait d’être un langage universel bien qu’un peu illuminé); il a été frotté d’UDF, une langue mâtinant le Canuet ( du Normand basique d’où sont exclus le « oui » ; le « non », ( sauf à De Gaulle), et pour le reste toujours assortis de l’apocope « Ptèbènque »…, et le Giscard d’Estaing, ( un syncrétisme de Enarque, de X et d’Auvergnat assez mou et prononcé en voix de crécelle où le « oui » s’assortit du Mais…). Il a été au plus près du Méhaignerie ( langue bêlante assez inimitable ) et même du Poher qui incluait des envolées lyriques et des brins de folie... Auprès du Pflimlin, roulant dans sa bouche 7 petites prunes, il s’était délivré du mode originel, saccadé et répétitif de syllabes ( mais jamais au point de faire des discours à la Démosthène ) Plus tard, dans le sillage du Balladur, il aurait pu s’inscrire dans la voie de la voix de gorge et dans le Juppé s’imbiber de Pète Sec… Point donc. Nenni. Le Bayrou demeure une langue molle. Et c’est donc la langue qui dit tout et le contraire de tout. Une langue dans laquelle le subjonctif votif, de vœux, précède l’indicatif et où le présent dément le prétérit. Ainsi, concernant la dernière logorrhée prononcée en Bayrou est-il dit : « J’ai dit ce que je pensais du programme économique de Hollande. Je ne partage pas ce programme : je pense que ce programme est inadapté à la situation du pays et encore plus à la crise qui vient, que j’ai annoncée, je crois certaine. » Le Bayrou donc pense blanc, dit blanc et fait noir. Traduction en effet : « Le programme économique de Hollande est nul, c’est pourquoi je le choisis » Autre formule de même farine: « Je ne suis pas et ne deviendrai pas un homme de gauche » Mais je vote de gauche avec Hollande. D’expérience de linguiste, on ne trouve nulle part ailleurs de langage aussi décousu, incohérent, foutraque. Le Bayrou devrait être classé « Trésor linguistique de l’Humanité « par l’Université des Savoirs dire n’importe quoi de Vladivostok-sur Béarn.

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