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Paris, France
Ce blog est celui de la conversation libre. Autour des arts, des livres, de la télévision ou de tout autre sujet de culture mais aussi - n'est-ce pas culturel ? - de la politique. C'est dire, simplement, que sur ce blog on parlera de tout. Je le nourrirai au rythme de mon inspiration, de mes rencontres, de mes visites, de mes lectures, de mes poussées d'admiration ou de colère aussi. Que chacun, ici, intervienne. Que l'on discute les uns avec les autres.. Voilà l'ambition de ce blog. Un mot encore sur le titre. "Mon oeil", c'est ce que je vois, mais c'est aussi, vieille expression, une façon de dire que l'on n'est pas dupe et que l'esprit critique reste le maître contre par exemple le "politiquement correct" et contre les idées reçues, de droite comme de gauche. ************************************************************************************* Pour les amateurs d'art, je signale cet autre blog, plus spécialisé sur l'art et les artistes, les expositions, les formes d'expression d'ici et d'ailleurs, d'hier et d'aujourd'hui: http://monoeilsurlart.blog4ever.com/blog/index-350977.html

mercredi 8 juillet 2009

Roland Barthes et la psychanalyse du Pommier

Ayant relu hier soir, pour le plaisir, le Leçon inaugurale de Roland Barthes au Collège de France, leçon portant sur le langage, la langue et la sémiologie, j'ai eu la tentation de regarder à nouveau le texte d'un pamphlet consacré à Barthes par René Pommier. Critique de Roland Barthes, en particulier de son analyse de l'œuvre de Racine, René Pommier a consacré à l'ancien Professeur au Collège de France de très nombreux textes et plusieurs livres, où il présente et défend la thèse que la pensée de Barthes est du grand n'importe quoi. L'acharnement de René Pommier contre Roland Barthes relève en réalité de l'obsession. Il emploie à l'encontre du défunt Professeur au Collège de France des termes que bannit d'ordinaire l'Université: jobard, con, foutaises, ineptie, faribole, ânerie, insanité, sornette, stupidité, absurdité, calembredaine... qui ne sont ni des arguments ni des preuves, mais des assertions assénées. Et rien de ce qu'a écrit Roland Barthes n'échappe au jugement acerbe de René Pommier. Y compris d'ailleurs ceux qui sont séduits par les écrits de ce dernier. À preuve de cette obstination dirigée, le texte de René Pommier, ( Roland Barthes, Ras le bol !, p.1, où dans sa "Lettre ouverte aux jobarthiens" ( premier chapitre de l'ouvrage ), René Pommier écrit: " Je ne connaissais Roland Barthes que par ses écrits dont je ne fais aucun cas " , avant de consacrer, précisément à ces écrits les plus de 140 pages du livre dont certaines , les notes, sont écrites en minuscules caractères; mais aussi un autre livre "Assez décodé !", et surtout sa thèse de doctorat d'État ( 1986 ) soutenue en Sorbonne. On pourrait lire dans cette hostilité implacable à Roland Barthes une curiosité du hasard. René Pommier était le fils spirituel - mais non par la chair - d'un homonyme célèbre et célébré par l'Université, Jean Pommier (essayiste) né en 1893, normalien, professeur à la faculté de lettres de Paris de 1934 à 1946 ; puis après 1946 et jusqu'en 1964, professeur d'Histoire des créations littéraires au Collège de France où il succède à Paul Valéry. Retiré à Menton, Il meurt à Nice des suites d'un accident de la circulation, le 13 février 1973. Les parcours de Jean Pommier ( célébré) et de Roland Barthes (détesté) ont ainsi de cruelles similitudes : Collège de France, mort à la suite d'un accident de la circulation. . Serait-ce de la psychanalyse honnie par René Pommier, un extraordinaire et révélateur coup de pied de l'âne ?

2 commentaires:

  1. Bonjour,
    J'ai pour règle de ne jamais commenter les appréciations, bonnes ou mauvaises, que les blogueurs portent sur moi.Je ne me permets d'intervenir que pour rectifier des erreurs matérielle. Je vous signale donc que je n'avais pas d'autre parenté avec Jean Pommier qu'intellectuelle. Mais nous étions très proches et je vénère sa mémoire. Outre la passion de la littérature c'est l'irréligion surtout qui nous avait rapprochés. Mon père,lui, était un simple agent d'assurances. mais c'était un excellent homme et le meilleur des pères. Et c'est pourquoi j'ai tenu à faire cette rectification. Vous n'êtes, bien sûr, pas le premier à faire cette erreur et vous ne serez pas le dernier.
    Cordialement
    René Pommier
    pommier.r.bourg.01@wanadoo.fr

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  2. Désolé d'avoir commis cette erreur.Je vous prie sincèrement de l'excuser. Je vais rectifier immédiatement.

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