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Paris, France
Ce blog est celui de la conversation libre. Autour des arts, des livres, de la télévision ou de tout autre sujet de culture mais aussi - n'est-ce pas culturel ? - de la politique. C'est dire, simplement, que sur ce blog on parlera de tout. Je le nourrirai au rythme de mon inspiration, de mes rencontres, de mes visites, de mes lectures, de mes poussées d'admiration ou de colère aussi. Que chacun, ici, intervienne. Que l'on discute les uns avec les autres.. Voilà l'ambition de ce blog. Un mot encore sur le titre. "Mon oeil", c'est ce que je vois, mais c'est aussi, vieille expression, une façon de dire que l'on n'est pas dupe et que l'esprit critique reste le maître contre par exemple le "politiquement correct" et contre les idées reçues, de droite comme de gauche. ************************************************************************************* Pour les amateurs d'art, je signale cet autre blog, plus spécialisé sur l'art et les artistes, les expositions, les formes d'expression d'ici et d'ailleurs, d'hier et d'aujourd'hui: http://monoeilsurlart.blog4ever.com/blog/index-350977.html

lundi 26 octobre 2009

Europe 1, version week-end : Radio-Taulards

Simple note d’écoute amusée de la radio ce week-end. Samedi, Jacques Pradel fait la part belle à Roland Agret. Rappel : Condamné en 1970 à 15 années de réclusion pour meurtre, ce dernier a fait 6 ans de prison avant d’être libéré par grâce présidentielle pour raison médicale, à la suite d’une longue grêve de la faim. Roland Agret s’est ensuite coupé deux phalanges, les a envoyées au Garde des Sceaux, a avalé des fourchettes pour obtenir un procès en révision au terme duquel il a été acquitté en 1985. En 2005, Agret s’est tiré une balle dans le pied pour protester contre le refus de la Commission d'indemnisation de la cour d'Appel de l'indemniser pour ses années passées en prison, puisqu’ acquitté il était innocent. Roland Agret a été désigné par Reporters sans Frontières, membre d’honneur de l’organisation depuis le 21 avril 2008. Il collabore depuis sa création en septembre 2008 à l'hebdomadaire « Siné Hebdo » dans lequel il tient une rubrique judiciaire.

Dimanche, c’est Pierre-Louis Basse qui nous annonce, enflammé et geignard, comme d’hab, « un homme précieux », un philosophe, Bernard Stiegler. Ne connaissant pas ce penseur, je me suis précipité sur l’encyclopédie Wikipedia pour savoir qui était ce phare de l’Humanité, cet allumeur magnifique des réverbères d’Europe 1. J’apprends que ce Bernard Stiegler est actuellement directeur du département du développement culturel au Centre Georges-Pompidou, où il dirige également l'Institut de recherche et d'innovation (IRI), créé à son initiative en avril 2006. Je lis que préalablement, forgé aux leçons de Jacques Derrida, Sigmund Freud, Martin Heidegger, Edmund Husserl, Gilbert Simondon, André Leroi-Gourhan, il a été directeur de recherche au Collège international de philosophie, professeur et directeur de l'unité de recherche qu'il a fondée en 1993 « Connaissances, organisations et systèmes techniques » à l'Université de technologie de Compiègne (UTC), directeur général adjoint de l'Institut national de l'audiovisuel (INA) puis directeur de l'Institut de recherche et coordination acoustique/musique (Ircam) jusqu'en fin 2005. Je constate qu’il a écrit 25 livres chez les meilleurs éditeurs de Flammarion à Galilée.
Et je note, in fine, selon Wikipedia toujours, que Bernard Stiegler a révélé en 2003, dans son livre « Passer à l'acte », qu'il a séjourné cinq années en prison d’abord à Saint-Michel de Toulouse, puis au centre de détention de Muret, entre 1978 et 1983, pour des attaques à main armée. Ainsi, au fil du week-end Europe 1 s’est-il fait le porte-voix des prisons française en chantant la promotion des reconversions réussies. C’était une coïncidence, c’était nouveau et je l’ai remarqué.

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